Encore un itinéraire très sympa depuis les granges de Lurgues qui regorge décidément de possibilités. Le couloir S est idéal pour s’initier aux descentes (un peu) raides.
Date : 2021/02/16
Distance totale Distance et dénivelé indicatifs. Privilégier ces valeurs plutôt que celles indiquées le profil. : 13,5 km
Dénivelé positif : 1400 m
Temps de montée Pauses classiques incluses (photo, discussion, collation, manips à ski...) au contraire des longues interruptions (sommet, refuge, sieste...) : 2h30
Temps de descente : 1h
Conditions et commentaires : beau, vent violent sur la crête.
Difficultés : couloir (montée et descente) à 35-40°.
Accès : granges de Lurgues (route régulièrement verglacée l’hiver, chaînes utiles)
Itinéraire Profil visible en cliquant en bas à gauche de la carte. Privilégier les valeurs ci-dessus plutôt que celles indiquées sur le profil. : GPX
L’enneigement est assez faible cette année et la douceur des derniers jours n’a rien arrangé. Il faut porter les skis jusqu’à la cabane d’Espigous où une mince couche de neige recouvre le début du vallon de Pène Grane. Quatre skieurs font leurs premières conversions. Je laisse mes chaussures et débute à mon tour sur une neige à peine ressaisie qui dégorgera rapidement en raison de la grande douceur. Le couloir semble abîmé par des petites coulées de purge. Après avoir hésité à rejoindre le col de Pène Grane, je vais quand même voir ce que ça donne et chausse les crampons au pied du couloir contre la paroi rocheuse. La neige est assez molle et les quelques boulettes ne posent pas de problème. La fin du couloir est plus raide et en meilleur état. L’arrivée sur la crête est décoiffante : le vent violent avec les skis offrant une bonne prise au vent me secouent sérieusement. La crête est facile jusqu’au sommet du pic d’Aulon qui offre une belle vue étendue. Un skieur s’élance dans la descente de la face S qui semble encore en neige très dure. J’avais pris mes skis au cas où, mais je renonce finalement à descendre par là.
De retour au-dessus du couloir, les pentes me donnent envie. Les peaux claquent au vent et un filet manque de se faire la malle. La descente du couloir se passe bien, un peu plus sportive au milieu à cause des quelques boulettes. Le cône de déjection permet de se lâcher un peu dans une bonne neige de printemps, à l’instar du reste de la descente. L’ambiance est belle dans ce vallon avec le versant E complexe du Mail d’Aulon. Les cailloux ne sont vraiment pas loin sur la fin et forcent à se faire léger. Rencontre sympa d’un skieur lors de la descente avec qui je termine la descente à pied jusqu’au parking.