Un itinéraire de bourrin pour aller découvrir le pic de Tramezaïgues qui très bien visible lorsque l’on arrive à Saint-Lary-Soulan. Amateurs de sentiers bien tracés, passez votre chemin.
Date : 2022/06/04
Distance totale Distance et dénivelé indicatifs. Privilégier ces valeurs plutôt que celles indiquées le profil. : 8 km
Dénivelé positif : 1350 m
Temps de montée Pauses classiques incluses (photo, discussion, collation, manips à ski...) au contraire des longues interruptions (sommet, refuge, sieste...) : 2h30
Temps de descente : 1h45
Conditions et commentaires : beau puis légèrement nuageux.
Difficultés : pentes raides et crête chaotique.
Accès : route forestière d’Artigues
Itinéraire Profil visible en cliquant en bas à gauche de la carte. Privilégier les valeurs ci-dessus plutôt que celles indiquées sur le profil. : GPX
Depuis le temps qu’on observe sa longue face nord, il fallait aller rendre visite à ce sommet dont la voie normale n’est pas réputée pour faire dans la finesse. Ayant prévu une grosse sortie le lendemain, nous gagnons un peu d’altitude en nous garant sur la route forestière d’Artigues, non pas à son quasi terminus comme pour aller au pic d’Aret mais à l’endroit où la piste se divise en deux. Nous empruntons un bon chemin jusqu’au Plo de la Coume. Couloir d’avalanche montant directement au sommet, le cau du Pic est bien visible, nous l’emprunterons au retour. Pour monter, nous montons dans la (très) raide forêt pour rejoindre le ravin voisin : le cau de Couret. Après avoir bartassé un peu dans la forêt, nous remontons les raides pentes herbeuses, mais pas non plus dangereuses, jusqu’à un collet bien marqué au-dessus du picoulet de Couret. Une timide sente fait son apparition et remonte la crête vers le sud-ouest qui domine le vertigineux versant sud.
Vers 2300 m, la crête se complexifie un peu avec une succession de montées et descentes. Alors que je pensais que nous atteindrions rapidement le sommet, ce dernier se fait désirer. Hormis pour éviter un passage rocheux bien visible, il faut résister à la tentation des passages à flanc de part et d’autre de la crête. Je parle en connaissance de cause pour y avoir vécu quelques errements. Il y a quelques pas de II isolés mais les pentes sont raides et parfois un peu exposés avec un court passage aérien au rocher douteux. Au bout de la crête, le sommet est orné d’un grand cairn, intégrant même une assise. Original ! Nous allons à la pointe suivante pour avoir une vue un peu plus dégagée vers le pic d’Aret. Des orages sont prévus dans l’après-midi mais le ciel n’est pas encore menaçant, le timing est donc parfait. Pour descendre, nous descendons sur la crête jusqu’à ce que les difficultés cessent. Afin de faire une boucle (c’est un grand mot vu le terrain), nous empruntons la croupe séparant le cau du Pic du cau de Couret. Les rhododendrons deviennent particulièrement envahissants. Puis, à la lisière de la forêt, nous partons sur notre gauche dans des pentes très raides pour rejoindre le ravin du cau du Pic où nous dérangeons quelques isards qui doivent être bien tranquilles par là-haut. Ensuite, c’est tout droit en prenant garde à ne pas glisser sur ce terrain qui alterne pentes herbeuses raides et courts passages rocheux faciles mais humides. Après cette descente casse-pattes, nous atteignons enfin le Plo de la Coume et revenons à la voiture par le même itinéraire. Gare aux tiques ! Nous en avions chacun plusieurs dizaines sur les jambes et avons du rincer les chaussures à grande eau pour tenter de toutes les chasser.