Raide et solitaire ascension de ces deux proches sommets du Couserans dont le large panorama fut sublimé par une lumière automnale cristalline.
Date: 29/10/2014
Distance totale : 9 km
Dénivelé positif : 1400 m
Temps de montée : 3h00
Temps de descente : 1h30
Conditions et commentaires : beau. Lumière automnale cristalline.
Difficultés : aucune.
Accès voiture : mines d'Anglade, après le village de Salau. Ancien gisement de tungstène exploité jusqu'en 1986, les bâtiments proches du parking et les vieilles habitations à Salau en sont les vestiges.
Le tracé GPS est consultable ici : https://tracedetrail.com/fr/trace/trace/77361
- Tracé obtenu grâce à une montre GPS portée pendant la sortie mais susceptible d'avoir été corrigé a posteriori (bug, imprécision, arrêt involontaire, problème de batterie...).
- Les fonds de carte IGN (France) et Iberpix (Espagne et Andorre) sont disponibles en se connectant. Comment se connecter, sélectionner les fonds de carte et autres informations sur le module cartographique : Utiliser la cartographie
- Le dénivelé et la distance indiqués sur tracedetrail sont générés automatiquement en important la trace. Ces informations sont susceptibles de varier par rapport à celles présentes sur les récapitulatifs, qui ont été obtenues à l'aide d'un autre outil. Preuve en est que le dénivelé et la distance sont toujours à considérer à titre indicatif.
Les anciens bâtiments des mines donnent au lieu une atmosphère toute particulière, à la fois lugubre, à la fois poignante et représentative d’un dynamisme désormais révolu. Aujourd’hui, la société Variscan est prête à investir 20 millions d’euros pour relancer l’exploitation du gisement. Evidemment, ce projet est source de grandes controverses.
Du parking (1204 m), un bon sentier continue vers l’Est en prolongement de la route. Il devient de plus en plus raide avant de sortir rapidement des bois pour déboucher dans un grand vallon herbeux. Je rejoins la cabane de Saubé (1533 m). Ayant oublié la carte (pas bien !) et n’ayant rien repéré avant de venir (vraiment pas bien !), je perds le chemin censé monter au col de Crusous (2217 m) et m’embarque dans de raides pentes herbeuses légèrement plus au Nord. J’aboutis sur une petite crête qui me mène au Pic de l’Arrech (2350 m). Après une petite désescalade où la rèche (…) est interdite, le col de Crusous est facilement atteint.
D’ici, plus aucune ambiguïté : il suffit de suivre les cairns proche de la crête pour arriver au Cap de Ruhos puis au Pic de la Montagnoule offrant une vue centrale sur les sommets du Couserans. Descente rapide où je me tords légèrement la cheville. Heureusement, c’est peu douloureux jusqu’au parking car encore chaud, mais très sensible ensuite pendant une bonne semaine. Prudence si vous êtes seul comme je l’étais ce jour-là !