Je ne suis pas (encore ?) amateur de faces raides à ski mais je me suis découvert une attirance pour les couloirs de difficulté modeste (45° max.). J’adore l’ambiance des couloirs avec l’impression d’être dans les entrailles de la montagne et de sortir des sentiers battus. C’est aussi une façon élégante de descendre et/ou de monter d’un sommet.

 

Couloir de l’Alt du pic de Coma Pedrosa

Voici donc quelques couloirs abordables que je trouve intéressant pour appréhender les descentes raides à ski. En fonction de mon ressenti, je les classe en commençant par le plus abordable même si c’est subjectif car les conditions peuvent avoir une forte influence. Ces couloirs ont également l’avantage de ne pas vraiment être exposés même si toute chute peut vite avoir des conséquences.

  1. Petit Arbizon (2737 m) par le couloir N depuis la hourquette d’Ancizan : couloir assez large avec une pente modérée (35°) et une approche raisonnable. Il n’est pourtant pas dénué d’ambiance. Plus de détails sur le topo C2C
  2. Pic de Teste Guilhem (2670 m) par le couloir N depuis la Mongie : couloir court, assez étroit avec une approche courte que je trouve sympa pour découvrir une pente à 40°. On peut ensuite compléter facilement la sortie vers les Quatre Termes par exemple. Plus de détails sur le topo C2C.
  3. Pic Allemand (2641 m) en circuit par le couloir O depuis la Mongie : un tout peu plus raide que celui du Petit Arbizon, plus long que celui du Teste Guilhem. Il permet aussi de faire une boucle élégante jusque tard dans la saison. Plus de détails sur le topo C2C
  4. Pic de Coma Pedrosa (2953 m) en boucle par le couloir de l’Alt depuis Arinsal : un couloir d’ampleur et gratifiant. Malgré son dénivelé, il demeure abordable avec quelques passages de répit à 30°. Plus de détails sur le topo C2C

Évidemment, ce ne sont pas les seuls couloirs abordables des Pyrénées, loin de là. N’hésitez pas à partager vos idées et réalisations en commentaires. 

Quand ma liste sera davantage étoffée, je proposerai une autre liste avec des couloirs un peu plus soutenus incluant des passages à 45° comme le couloir du Dièdre d’Oncet ou le couloir O de la Forcanada.