Ces deux sommets sont deux beaux belvédères sur le massif de Gavarnie et le versant espagnol notamment la Sierra de Tendenera. À faire lorsque la station de Gavarnie est fermée.

Date : 2022/03/26
Distance totale : 12 km
Dénivelé positif : 1000 m
Temps de montée : 3h
Temps de descente : 30 min
Conditions et commentaires : beau et légèrement voilé.
Difficultés : passage délicat sur la crête entre les deux sommets.

 

De retour d’une semaine de ski dans les Alpes, je retrouve la quiétude pyrénéenne en compagnie de Lucille. Comme d’habitude, même avec du soleil, je trouve que les stations fermées sont lugubres. Nous remontons les pistes faciles sur une neige criblée de sable. Les pentes sont très douces jusqu’aux abords du lac des Espécières puis elles se redressent à l’approche de la frontière. Nous laissons le col principal pour suivre une trace qui nous amène légèrement plus haut. Nous enlevons les peaux pour nous laisser glisser à flanc le plus loin possible après l’ibon de Lapasoza. C’est une véritable fournaise et la neige transforme à vue d’oeil. La montée au sommet se fait par un vallon confidentiel et joueur. Dans la dernière pente, magnifique vue vers la Pena de Otal et la Sierra de Tendenera. Le sommet du soum des Espécières est une longue crête facile dont le point culminant est au milieu. Le Taillon et les Gabiétous sont imposants tandis que le pic de Gabiet a l’air farouche sous cet angle !

Pour éviter de revenir par le même itinéraire et de repeauter à l’ibon de Lapasoza sous ce soleil de plomb, nous tentons de suivre la crête jusqu’au pic Saint-André. Elle est d’abord facile jusqu’à un sommet bien marqué où elle plonge brutalement. Je mets les crampons pour aller voir de plus près la suite de la descente et fais signe à Lucille que ça peut se tenter car la neige est molle et rassurante. Avec précaution, nous descendons donc ce ressaut en mixte avec quelques désescalades rendues malcommodes à cause des skis sur le sac. Une fois au collet, c’est facile jusqu’au pic de Saint-André où il y a davantage de monde. D’ici, la crête que nous venons de descendre paraît vraiment impressionnante. Un convoi arrive au sommet et nous ne nous attardons donc pas. La descente est en neige lourde et surchauffée. Heureusement, elle est restée assez ferme sur les pistes nous permettant de filer rapidement jusqu’au parking. Au retour, arrêt à Lourdes pour voir une manche de coupe du Monde de VTT de descente : sont vraiment taré(es) !