Après notre réveillon en montagne l’année dernière, nous voulions réitérer l’expérience en optant cette fois-ci pour un itinéraire à ski. Deux belles journées faciles qui nous ont permises de terminer 2017 et de commencer 2018 de la plus belle des manières.

Date: 31/12/2017 et 01/01/2018
Distance totale : 15+5 km
Dénivelé positif : 1600+300 m
Temps de parcours : J1 : 5h30 – J2 : 1h45
Conditions et commentaires : assez beau le 1er jour, se couvrant ensuite avec neige pendant la nuit. Beau le lendemain.
Difficultés : aucune.

 

Jour 1

 

Depuis le parking, passer rive droite du ruisseau et monter en longeant l’enclos des chevaux pour rejoindre le chemin où la profonde trace des raquettes/skis s’élève dans la forêt. A la sortie du bois, les pentes s’adoucissent, le port de Pierrefite (1857 m) apparaît et s’atteint rapidement. Après avoir discuté avec le groupe qui montait avec nous, nous suivons la crête de Téchouède en direction de la hourgue de Fousserette (2072 m). Sur la crête, la neige soufflée est très dure voire glacée par endroit. Lucille a acheté des couteaux mais par inattention, n’a pas vu qu’il fallait démonter les fixations pour y mettre l’attache. A cause de la neige dure, elle doit donc déchausser pour monter un premier ressaut puis dans la dernière pente du pic du Lion (2102 m). La crête du port de Pierrefite au pic du Lion est débonnaire et facile mais les couteaux peuvent être utiles suivant les conditions.

Le panorama du pic du Lion est immense. Le temps est bâché à la frontière et les fortes rafales font voler les peaux lorsque nous passons en mode descente. La descente vers le col du Lion est courte mais raide. C’est contournable par une traversée sur les pentes S. Au col du Lion (2031 m), nous plongeons vers le lac de Bareilles (1766 m) dans une neige qui recèle quelques surprises surtout pour Lucille qui y goûte la tête la première ! Sous le lac, la neige est de plus en plus lourde. Après un passage acrobatique dans le bois, nous rejoignons le replat et la bergerie marquant la bifurcation entre lac de Bareilles et port de Pierrefite. Nous repeautons pour aller s’installer dans la cabane (celle de droite, il y a 2 cabanes côte à côte) à l’écart derrière les sapins. Julien ne passe pas la soirée avec nous et doit rentrer à Toulouse. Lucille s’arrête là et je le raccompagne au port de Pierrefite dans une montée qui fait mal aux cuisses après cette longue pause ! Au col, nous nous laissons tenter par le Mont Né. D’ailleurs, la descente du Mont Né fut la meilleure de la journée sur une neige parfaitement revenue ! Tandis que Julien bascule vers Bourg d’Oueil, je rentre à la cabane d’Artigue Longue où le feu crépite déjà dans la cheminée.

Peu après mon retour, un couple des Pyrénées Atlantiques arrive pour passer la soirée. Ils s’installent dans la cabane d’à côté pour dormir mais nous passons la soirée ensemble dans la cabane que nous avons chauffée. Foie gras, saumon fumé, fromage, petite tablette de chocolat, les lyophilisés peuvent aller se rhabiller ! En cours de soirée, il commence même à neiger. Pendant la nuit, une souris nous dérange et vole un bout de baguette laissé sur la table.

 

Jour 2

 

Nous quittons la cabane assez tôt pour profiter des jolies lumières matinales. Il a neigé quelques centimètres pendant la nuit, une dizaine à l’approche du port de Pierrefite où tout a été balayé par le vent. Les prévisions météo n’étant pas fameuses, nous rentrons directement à Bourg d’Oueil en descendant rive gauche du ruisseau.