Le secteur autour du pic de Rulhe regorge de sommets charismatiques et élancés. Le pic d’Escobes en fait clairement partie peu importe l’endroit d’où on l’observe. Une magnifique journée en bonne compagnie.

Date : 2020/05/21
Distance totale : 19 km
Dénivelé positif : 1450 m
Temps de montée : 3h30 pour le pic d’Escobes puis 45 minutes pour le pic de Ruf.
Temps de descente : 2h
Conditions et commentaires : beau.
Difficultés : terrain à isards pour les deux sommets.

 

Du pla de las Peyres, montée magnifique à la collada de Juclar (2442 m) en passant par l’Estagnol (2122 m) et l’étang de Joclar (2377), joliment niché au milieu des sommets du secteur. Puis, sur quelques névés bienvenus et au prix d’un bref crochet en Andorre, nous rejoignons le col de l’Albe (2539 m). L’étang de l’Albe est encore bien gelé. Nous prenons la direction du S pour le pic d’Escobes : le cheminement est bien cairné. Il semble d’ailleurs y avoir plusieurs itinéraires cairnés. Déneigé, pas de problème à condition de prendre garde aux chutes de pierres si vous êtes en groupe. Enneigé, ça ne doit pas être la même histoire car les pentes sont raides. Après avoir rejoint la crête, la dernière portion apparaît enfin. Nous cherchons à éviter quelques névés résiduels dans des passages plus laborieux que difficiles. Toujours cairné, le cheminement amène ensuite rapidement au sommet avec un pas II pour rejoindre un mini dièdre débouchant proche de la cime. Très beau panorama. Pour une première dans le secteur, Laura et Robin sont gâtés.

Nous revenons au col de l’Albe par le même itinéraire avec un petit crochet au pic de Noé (anonyme sur les cartes françaises). Une cordée franchit un des nombreux gendarmes de la crête Escobes – Albe. Nous nous laissons tenter par un rapide aller-retour au pic de Ruf : d’abord du gispet au début (pentes raides) puis un peu plus rocheux à l’approche du sommet avec un ressaut amusant en bon rocher (évitable versant E). Panorama similaire à son voisin. Ce sommet ne doit pas être beaucoup visité car même le cairn sommital paraît ancestral et rempli de lichens. Retour prudent au col d’Albe puis expéditif à l’étang de Joclar grâce aux nombreux névés. Au petit étang sous l’Estagnol, nous prenons le chemin des écoliers jusqu’aux étangs de Fontargente dont les rives sont bondées. Après une petite baignade, descente tranquille jusqu’au parking, déjà nostalgique de cette superbe journée.