À l’ombre du Mont Valier, les pics de Lasirouge et de Gariès (ou de Coumeverde) offrent une vue magnifique et privilégiée sur le seigneur des lieux.

Date : 2021/08/11
Distance totale Distance et dénivelé indicatifs. Privilégier ces valeurs plutôt que celles de tracedetrail. : 18 km
Dénivelé positif : 1500 m
Temps de montée Pauses classiques incluses (photo, discussion, collation, manips à ski...) au contraire des longues interruptions (sommet, refuge, sieste...) : 3h15 jusqu’à Gariès
Temps de descente : 2h
Conditions et commentaires : beau et chaud.
Difficultés : pentes raides autour des deux sommets.
Accès : col de la Core (parking au col ou dans le dernier lacet en venant de Seix)
Itinéraire Identification nécessaire pour changer de fond de carte. : parcours et profilGPX

 

Départ très matinal du dernier lacet avant le col de la Core car la journée s’annonce chaude. Je suis le chemin classique jusqu’à la cabane de Subera qui traverse une multitude d’estives en passant d’abord par les cabanes de Luzurs et de Casabède. Un petit coucou aux bergers de cette dernière qui ont laissé mon bonjour sans réponse en me toisant du regard. De la cabane de Subera (1486 m), suivre le chemin de la Liberté qui est balisé en jaune. À la sortie de la forêt, je quitte le sentier pour monter vers le pic des Clots où quelques chevaux m’accueillent. La montée jusqu’au tuc de Rase Cournard (2096 m) est raide mais connue à l’occasion d’une visite un 1er janvier. Le début de la crête en direction du pic de Lasirouge est plate et remplie d’herbes hautes et d’orties. Je ressors de là les jambes rouges et boursoufflées. C’est la première fois que je me fais dévorer à ce point. Lorsque la crête se redresse, elle devient un peu plus effilée jusqu’au sommet. Prudence si humide.

Après une courte descente au pas de la Corneille, la crête, toujours étroite, s’élève vers le pic de Gariès. À la fin, quelques passages nécessitent de mettre les mains au milieu de pentes toujours très raides. Un sommet qui ne doit pas voir grand monde où le Valier est véritablement à portée de mains. Je reviens prudemment par le même itinéraire jusqu’à la voiture : d’abord prudemment jusque sous le pic de Lasirouge puis en accélérant un peu le pas. Le chemin est assez fréquenté, notamment par quelques familles. Je suis assez chauvin sur le Couserans mais j’avoue qu’en l’absence de lacs et d’animaux sauvages à cause des troupeaux, ce n’est pas la randonnée familiale idéale.