Envie d’aller en montagne mais sans faire trop de dénivelé, j’opte pour l’Aston, destination correspondant parfaitement à cette envie, pour un petit tour sauvage et solitaire.

Date : 21/10/2018
Distance totale Distance et dénivelé indicatifs. Privilégier ces valeurs plutôt que celles de tracedetrail. : 14,5 km
Dénivelé positif : 1300 m
Temps de montée Pauses classiques incluses (photo, discussion, collation, manips à ski...) au contraire des longues interruptions (sommet, refuge, sieste...) : 3h pour le pic de Ransol
Temps de descente : 2h30
Conditions et commentaires : beau.
Difficultés : pentes (très) raides dans la montée et la descente du pic de Ransol.
Accès : pla de las Peyres (route fermée l’hiver, voir inforoute09)
Itinéraire Identification nécessaire pour changer de fond de carte. : parcours et profilGPX

 

Le tronçon reliant le barrage de Laparan au pla de las Peyres a été bitumé et même si la vallée est toujours aussi longue, c’est un plaisir d’arriver au parking sans se faire secouer. Le parking a également été refait. Comme la veille au départ des granges d’Astau, je démarre dans la nuit noire pour remonter la coume de Varilhes (sentier rive gauche) jusqu’aux abords de l’étang de la Coume de Varilhes (2197 m). Je ne trouve plus de cairns et continue à vue en direction de la portella de la Coma de Varilles (2562 m) défendue par une raide pente de pierraille rendue glissante par une fine couche de givre. Le lieu est austère et à l’ombre pendant une bonne partie de la journée. D’ailleurs, il y a toujours un névé malgré l’altitude modeste.

Au col, suivre la crête (quelques cairns + un vieux balisage intermittent) jusqu’à une première pointe où je vois enfin le soleil, puis poursuivre sans problème jusqu’au point culminant visible plus loin. La lumière chaude de ce début de journée découpe avec sévérité les reliefs acérés du pic de Rulhe et de ses voisins. Avec la rosée et le givre sur la végétation, j’ai fait toute la montée les pieds gelés et ça fait du bien de se réchauffer un peu. Retour rapide à la portella de la Coma de Varilles pour partir cette fois dans le sens opposé. J’arrive à l’aplomb d’une grande brèche qui était bien visible depuis le vallon. La désescalade semble impossible donc je la contourne versant andorran par des pentes raides. Après un petit coup d’oeil au raide versant français du port de Ransol, je continue à flanc versant andorran pour éviter un bastion rocheux puis retrouve le fil de la crête un peu plus haut. J’ai préféré la vue du pic de la Portaneille, bien plus étendue vers l’E, même si les nombreux lacets de la rivière de l’étang de Coume d’Ose sont amusants.

Du sommet, je descends plein N avec (quelques pas de II au début puis pente raide) jusqu’à rejoindre un très raide couloir mi herbeux mi rocheux que je désescalade avec attention pour retrouver des pentes plus clémentes. Depuis le bas, le couloir de descente décrit dans les rares topos semblait se trouver plus à gauche. Continuer sur une courte crête rendue infâme par le givre déposé sur les rochers jusqu’au col (2352 m sur la carte IGN). Du col, j’emprunte une vague sente puis descends tout droit pour rejoindre le fond de la coume de Varilhes puis le parking évidemment moins calme que ce matin. C’est court dit comme ça, mais ça ne l’est pas tant que ça !