Sommet élevé d’avant-chaîne, il ne manque que 12 petits mètres à l’Ardiden pour faire partie du cercle des 3000 pyrénéens. Un merveilleux itinéraire automnale : couleurs, lumière cristalline, température idéale, odeurs de pins et du feu de cheminée crépitant dans le confortable refuge Russel …

Date: 17/10/2015
Distance totale Distance et dénivelé indicatifs. Privilégier ces valeurs plutôt que celles de tracedetrail. : 18 km
Dénivelé positif : 1600 m
Temps de montée Pauses classiques incluses (photo, discussion, collation, manips à ski...) au contraire des longues interruptions (sommet, refuge, sieste...) : 3h15
Temps de descente : 2h15
Conditions et commentaires : beau.
Difficultés : partie finale escarpée.
Accès : la Fruitière (route fermée l’hiver, voir inforoute65)
Itinéraire Identification nécessaire pour changer de fond de carte. : parcours et profilGPX

 

En guise d’échauffement matinal, le sentier remonte tranquillement le long du gave de Lutour. Peu après la cabane de Pouey Caut (1519 m), il part vers l’ouest pour s’élever grâce à une longue série de lacets. Le chemin est excellent et nous prenons rapidement de l’altitude sous l’ombre des pins. De temps en temps, nous apercevons au fond de la vallée les pics de Labas et de la Sède légèrement blanchis par le premier saupoudrage. Nous arrivons rapidement au confortable refuge Russel (1993 m) où un couple a passé la nuit. Les abords du tuyau d’eau sont gelés formant de belles sphères éphémères. L’automne commence à s’installer et les nuits sont de plus en plus fraîches.

La suite aura le mérite de nous réchauffer : après quelques hectomètres vers l’ouest, suivre les cairns et la sente évidente partant au nord pour monter sèchement dans un mélange de rochers et de pins. Alors que nous entendons quelques coups de feu des chasseurs d’isards, nous rejoignons des pentes plus douces encombrées de gros blocs que nous remontons (cairns) jusqu’au pourteau des Agudes (2566 m), brèche bien marquée dans la crête descendant du pic d’Ardiden. Le sommet paraît proche mais il reste tout de même 400 mètres de dénivelé. L’itinéraire louvoie ensuite jusqu’au sommet entre de gros blocs nécessitant parfois de mettre les mains sans difficulté. Cette dernière portion est assez éprouvante.

Heureusement, le magnifique panorama récompense largement les efforts consentis ! Nous descendons par le même itinéraire jusqu’au refuge Russel où nous croisons cette fois-ci des chasseurs. Nous poursuivons ensuite la descente jusqu’à la Fruitière où nous dévorons une très bonne tarte aux myrtilles.