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Long itinéraire pour visiter ces sommets secondaires de la vallée du Marcadau, mais se déroulant majoritairement sur d’excellents sentiers. Belles vues changeantes sur les sommets du secteur.

Date : 2025/05/29
Distance totale Distance et dénivelé indicatifs. Privilégier ces valeurs plutôt que celles indiquées le profil. : 29 km
Dénivelé positif : 1900 m
Temps de montée Pauses classiques incluses (photo, discussion, collation, manips à ski...) au contraire des longues interruptions (sommet, refuge, sieste...) : 4h pour le Chapeau d’Espagne dont 2h pour le Mont Aigu.
Temps de descente : 1h35
Conditions et commentaires : beau.
Difficultés : derniers mètres escarpés pour les quatre sommets.
Accès : pont d’Espagne (parking payant, 8€ en 2024)
Itinéraire Profil visible en cliquant en bas à gauche de la carte. Privilégier les valeurs ci-dessus plutôt que celles indiquées sur le profil. : GPX

Total Length: 0.00 kmMax Elevation: 0.00 mMin Elevation: 0.00 m

Montée classique aux lacs de l’Embarrat par la rive gauche où je double pas mal de monde : la buvette va tourner à plein régime au refuge Wallon. Après le pont du Cayan, le sentier serpente dans la forêt de pins puis la vue se dégage joliment, notamment vers le vallon de Pouey Trénous en face. Après la bifurcation du col de la Haugade permettant de rallier le refige d’Ilhéou, lorsque le sentier se rapproche du ruisseau du Pourtet, je décide de partir hors-sentier en profitant de la neige pour monter droit vers le sommet de la Habassole. Malgré les températures élevées, la neige est encore assez portante et j’alterne facilement entre dalles rocheuses et névés. Il reste une courte portion de crête jusqu’au sommet coiffé de quelques gros blocs de granit. Après la petite désescalade des rochers sommitaux (II), descente facile au collet suivant puis, la montée au Mont Aigu nécessite de poser un peu les mains et quelques cairns incitent à passer par le versant O. Même si elles n’ont pas la réputation de proposer l’escalade du siècle, j’ai toujours aussi envie d’aller voir les aiguilles de Castet Abarca. Vue plongeante vers le lac Nère encore bien gelé et sur les sommets entourant le vallon de Cambalès.

Grâce aux névés, je descends directement dans le versant O/NO pour retrouver le chemin à proximité du lac Nère. Quelques névés bien tracés surplombent encore le lac. Puis, la suite de la descente est très belle jusqu’au refuge Wallon : d’abord face aux sommets puis au milieu des pins avec certains spécimens énormes. Le refuge est plein ce soir et c’est déjà l’effervescence sur la terrasse. Je profite d’un bon ravitaillement et décide d’aller rendre visite aux sommets de la Tête d’Ours et du Chapeau d’Espagne bien visibles depuis mon banc. Alors que je n’avais jamais fait le rapprochement de la Tête d’Ours, lors d’une soirée au refuge il y a quelques semaines, on m’avait fait remarquer la forme qui me semble désormais évidente. Ce détour n’était pas forcément prévu mais les jambes sont là après quelques sorties en montagne et surtout de nombreux kilomètres à vélo durant le printemps.

Vallon d’Arratille et Vignemale depuis le Mont Aigu

Après avoir pris un peu de hauteur dans le vallon d’Arratille, je quitte le sentier au niveau du replat (2000 m environ) pour traverser le torrent. Sans suivre la combe des lacs du Couyéou Bielh, je préfère viser droit vers le col de l’Ours entre les deux sommets convoités avec quelques névés de temps à autre. La Tête d’Ours s’atteint par une courte pente raide un peu délitée. Juste à côté, le Chapeau d’Espagne est facilement accessible par le versant SE, totalement déneigé. Le sommet est constitué d’une longue crête dont le point culminant est au SO. Le Vignemale dépasse fièrement au-dessus du col d’Arratille. Tandis que le Grand Pic d’Arratille se démarque par sa forme de tête de baleine. Pour le retour, il aurait été plus rapide de franchir à nouveau le col de l’Ours pour dévaler les névés dans la combe des lacs du Couyéou Bielh. Or, pour prolonger cette superbe journée, je fais le détour par le lac d’Arratille en-dessous duquel les névés cessent. Je n’ai pas traîné pour la descente ; si le vallon d’Arratille était bien tranquille, que de monde sur le chemin puis au pont d’Espagne. Un retour qui me semble bien long dans la trempe des grosses bambées dans le secteur comme la traversée du col d’Arratille au pic Falisse, ou cet enchaînement de la punta Zarra au pic de Campo Plano. Quel bonheur de revenir ici régulièrement, mine de rien, ça commence à faire pas mal de souvenirs dans ce massif.