Réputé pour être un des 3000 les plus faciles, le Taillon ne déroge effectivement pas à la règle mais son itinéraire se déroule dans un cadre somptueux. Aller-retour aux Gabiétous pour compléter la collection.

Date: 31/10/2014
Distance totale Distance et dénivelé indicatifs. Privilégier ces valeurs plutôt que celles de tracedetrail. : 19 km
Dénivelé positif : 1200 m
Temps de montée Pauses classiques incluses (photo, discussion, collation, manips à ski...) au contraire des longues interruptions (sommet, refuge, sieste...) : 3h45 pour le sommet occidental des Gabiétous.
Temps de descente : 2h45
Conditions et commentaires : beau.
Difficultés : terrain assez raide et décomposé pour les Gabiétous.
Accès : col des Tentes (ouverte fin mai, voir inforoute65)
Itinéraire Identification nécessaire pour changer de fond de carte. : parcours et profilGPX

 

Tandis qu’un ami souhaitait découvrir un joli coin des Pyrénées, je mourrais d’envie de retourner à Gavarnie. Comme il y a moins de monde fin octobre, c’est idéal pour aller visiter le Taillon, un des 3000 des Pyrénées les plus faciles offrant des perspectives fabuleuses sur le cirque.

Col des Tentes (2208 m) – Port de Boucharo (2270 m) – Col des Sarradets (2589 m) – Refuge des Sarradets (2587 m) – Brèche de Roland (2807 m), c’est du classique et il est impossible de se tromper. Le chemin est large et monte finalement assez peu. Du col des Sarradets, la vue s’ouvre sur le cirque : ses sommets et le haut de la célèbre cascade. C’est un peu plus raide à l’approche de la brèche derrière laquelle le paysage change et les tentaculaires canyons espagnols s’étendent. Nous tournons à droite au plus près des grandes parois rocheuses et arrivons à la Fausse Brèche et au pied doigt de la Fausse Brèche (2909 m) d’où les pentes terminales du Taillon apparaissent.

Au sommet, les Gabiétous me font de l’oeil. Si pour Valentin, ce ne sont que deux pointes absolument insignifiantes, pour moi, ce sont quand même deux 3000 de plus à gravir. Etant aussi proche, ce serait dommage de pas en profiter. La température est estivale, Valentin décide donc de se reposer et m’attendre tranquillement au sommet du Taillon.

Je descends rapidement au col des Gabiétous (2909 m) entre le Taillon et les Gabiétous grâce à une pente cairnée où aucun caillou ne tient. Les pentes qui paraissaient inaccessibles de loin se négocient finalement très bien. Je vais d’abord au Gabiétou oriental avant d’aller visiter son voisin occidental et de revenir au Taillon par le même chemin.

Après une longue pause contemplative, nous redescendons par le même itinéraire. Au col des Sarradets, un dernier regard vers le cirque qui va bientôt revêtir son manteau hivernal pour de longs mois.