Beaucoup trop optimistes pour la cheminée de Cornave avec ce faible enneigement, déroutage pour un itinéraire improvisé et humide en direction du tuc de Coucou. Un second but à la cheminée de Cornave, quand ça ne veut pas…

Date : 22/12/2018
Distance totale : 15.5 km
Dénivelé positif : 1400 m
Temps de montée : 4h30
Temps de descente : 1h15
Conditions et commentaires : plutôt humide et pluvieux, deux trouées à peine.
Difficultés : pentes raides en gispet.

 

Bon, déjà, quelques gouttes au départ du parking à la frontale qui n’augurent rien de bon. Montée classique jusqu’aux abords de la cabane de Hounta sous un ciel toujours bâché voire franchement pluvieux quand nous passons rive droite pour monter en direction du couloir. Julien souffre quelque peu avec ses nouvelles chaussures mais nous avançons bien. Le bas du couloir est totalement déneigé et seul le torrent coule tranquillement. A l’entrée, un bloc résiduel qui a résisté à l’été à 1500 m témoigne de la hauteur impressionnante des accumulations. Nous tentons quand même le coup mais butons rapidement sur un ressaut humide avec une toute petite cascade. Il est possible de grimper tant bien que mal sur le côté mais on présume que c’est le premier d’une longue série. Julien tente l’aventure et, ne pouvant plus désescalader, se retrouve obligé de descendre moyennant un grand détour. Nous nous rejoignons dans les pentes herbeuses sous le couloir.

Un chemin semble partir à flanc dans les pentes herbeuses rive droite. D’après la carte, nous devrions rejoindre une sente en pointillés noir puis la cabane de Besset pour aller ensuite au tuc de Coucou. Nous suivons cette sente bien marquée qui se perd ensuite à l’approche d’un bosquet de bouleaux. Quelques trouées dévoilent les parois enneigées des imposantes faces nord. Nous décidons de monter droit dans la pente vers l’E en espérant rejoindre rapidement la crête, théoriquement aux abords du cap de Raspe. Arrivés à un col intermédiaire vers 1800 m, la crête convoitée est plus éloignée et nécessite de longer pendant un moment de raides pentes mouchetées de neige et habitées par de nombreux isards. Il continue à pleuvoir par intermittence et nous atteignons enfin la crête. Descente facile jusqu’au col de Part (1856 m) puis jusqu’à la cabane du Clot du Lac (1826 m). Après une petite pause dans la confortable cabane et un aller-retour au tuc de Coucou (1890 m) avec une vue toujours bouchée, nous empruntons le GR10 qui tournicote jusqu’au fond de la vallée d’Orle.