Quoi de mieux qu’une sortie dans le Couserans pour commencer l’année ? L’objectif initial était le pic de Lasirouge mais un passage enneigé impressionnant sur la crête nous a convaincu de faire demi-tour pour rentrer par des chemins ancestraux de la vallée d’Estours.

Date : 2020/01/01
Distance totale : 15 km
Dénivelé positif : 1500 m
Temps de montée : 2h30
Temps de descente : 1h45
Conditions et commentaires : beau.
Difficultés : un peu de hors-sentier assez raide.

 

Pour une fois, je ne me gare pas à Estours pour aller vers la cabane d’Aula mais pour monter vers la cabane de Subera par la variante du GR10. Encaissé dans cet étroit vallon, le large chemin démarre très sèchement avant de se d’adoucir. Vers l’O, les parois enneigées du pic de Lampau commencent à apparaître. Nous ne passons pas tout à fait à la cabane de Subera (1486 m) où certains ont réveillonné, et prenons temporairement le Chemin de la Liberté en direction du col de Crabérous. Nous rencontrons la neige à la sortie de la forêt et bifurquons immédiatement dans une petite combe en direction du pic des Clots. Quel plaisir de trouver enfin le soleil !

La montée au tuc de Rase Cournard est raide mais facile. Un isard nous nargue puis nous évitons quelques plaques de neige et pouvons découvrir au sommet le Mont Valier qui se montre timidement. Nous nous approchons tranquillement du dernier ressaut défendant le pic de Lasirouge. Malheureusement, un passage est rendu délicat à cause de la neige : très étroit, avec deux couloirs abrupts plongeant de part et d’autre. Nous décidons sagement de faire demi-tour et revenons au pic des Clots.

Pour revenir à Estours en boucle : descendre facilement à la très belle cabane de Soulas (1550 m environ) occupé par un berger durant l’été. Un chemin part ensuite vers le N/NE en passant à proximité d’une source aménagée pour les bêtes. Le sentier plonge alors franchement en direction de la vallée d’Estours. Les fougères étant couchées, nous n’avons pas eu de mal à le trouver mais ça doit être une autre histoire durant la belle saison car il est parfois discret. Peu avant d’arriver au fond de la vallée, nous passons à côté de nombreuses granges en ruine dans la forêt. Si nombreuses, à quoi pouvaient-elles servir ?