Crête peu parcourue séparant les secteurs du Bastan et celui du Néouvielle, idéale pour retrouver les effluves de pins qui font le charme du massif et offrant une vue privilégiée sur le pic de Néouvielle.

Date : 2020/05/19
Distance totale : 25 km
Dénivelé positif : 1900 m
Temps de montée : 1h45 pour le soum de Monpelat puis 3h jusqu’au pic dets Coubous.
Temps de descente : 1h45
Conditions et commentaires : beau avec quelques bourgeonnements sans conséquence.
Difficultés : crête chaotique et blocs.

Accès voiture

Accès voiture : parking d'Artigusse. Sur la route des lacs, bien indiqué.

Tracé GPS

Le tracé GPS est consultable ici : https://tracedetrail.fr/fr/trace/trace/118334

- Tracé obtenu grâce à une montre GPS portée pendant la sortie mais susceptible d'avoir été corrigé a posteriori (bug, imprécision, arrêt involontaire, problème de batterie...).
- Les fonds de carte IGN (France) et Iberpix (Espagne et Andorre) sont disponibles en se connectant. Comment se connecter, sélectionner les fonds de carte et autres informations sur le module cartographique : Utiliser la cartographie
- Le dénivelé et la distance indiqués sur tracedetrail sont générés automatiquement en important la trace. Ces informations sont susceptibles de varier par rapport à celles présentes sur les récapitulatifs, qui ont été obtenues à l'aide d'un autre outil. Preuve en est que le dénivelé et la distance sont toujours à considérer à titre indicatif.

 

Montée habituelle au lac d’Oule puis direction la rive droite du lac pour suivre le GR10 qui monte efficacement au col d’Estoudou (2246 m). Je ne rejoins pas tout à fait le col et pars en direction du soum de Monpelat dès que le terrain le permet. Magnifique vue sur le Néouvielle, et ce n’est que le début ! Le secteur des lacs de Bastan est très sec, beaucoup plus que lors de notre visite fin mai 2019. Descente facile au col puis la crête devient plus chaotique. Je me laisse embarquer à flanc (versant O) dans du terrain facile où déambule un bouquetin, gagne du temps sur le moment mais c’est ensuite assez laborieux pour retrouver le fil jusqu’au pic d’Anglade (2511 m). La crête est faite de blocs et de pins et force à être patient. Peu difficile, la portion la moins roulante cesse au point 2503 m après lequel la descente jusqu’au col d’Aumar (2374 m) est moins exaspérante.

Du col d’Aumar, je délaisse la crête pour partir à flanc jusqu’au pic d’Aumar (2578 m) dont l’accès nécessite de traverser quelques pentes raides. L’angle de vue sur le Néouvielle évolue lentement au fil de la journée. Désormais, le lac d’Aumar est quasiment dans l’axe du sommet. Après une descente dans les blocs, je remonte tranquillement au pic d’Estibère (quelques cairns) et m’offre un aller-retour rapide à la pène Nère avant de rejoindre sans difficulté le le col de Madamète (2508 m). Après avoir hésité, je décide finalement d’aller au pic dets Coubous : montée déjà connue au pic de Madamète puis traversée facile jusqu’au pic dets Coubous. Panorama étendu mais c’est évidemment le pic de Néouvielle qui concentre l’attention. Maintenant, il va falloir rentrer car pour une reprise, la journée est désormais bien longue !

Sur la carte, au regard des courbes de niveau, il semblait possible de descente sous le pic dets Coubous sans revenir au col de Madamète. Ça se confirme sur le terrain, c’est raide mais ça passe. Je cherche ensuite le moindre névé pour me faciliter la descente au lac d’Aubert. La route des lacs étant fermée à Artigusse, il n’y a absolument personne ! Sous cette météo estivale, c’est un privilège. Le GR10 oscille un peu jusqu’au col d’Estoudou où je rentre ensuite au parking par le même itinéraire.