Une envie de retourner dans ce vallon facile et esthétique pour une randonnée assez longue au départ d’Aulon.

Date : 2021/01/16
Distance totale : 19 km
Dénivelé positif : 1550 m
Temps de montée : 4h15
Temps de descente : 1h
Conditions et commentaires : beau puis voilé.
Difficultés : aucune, sauf la neige très souvent croûtée !

 

Quelques épisodes neigeux successifs permettent de démarrer la sortie depuis Aulon qui semble figé par la couche épaisse qui recouvre les maisons. La route des granges de Lurgues n’étant pas déneigée, nous préférons nous équiper et chausser les skis que mettre les chaînes. Par contre, les deux donnent autant froid aux mains ! Un chemin relie Aulon aux granges de Lurgues mais nous passons par la route suffisamment enneigée et serpentant agréablement au milieu des sapins. Après avoir rejoint le pré, lieu souvent synonyme de grand ski (sic), c’est du classique déjà parcouru pour aller au pic de Portarras en 2017 (déjà !). Le pic du Mail est plutôt purgé et le passage du goulet n’oppose pas de difficulté. Ensuite, le vallon s’élargit : un replat nous amène à cabane d’Auloueilh (1853 m) puis une successions de petits ressauts nous fait prendre progressivement de l’altitude.

Au détour d’une croupe, le sommet apparaît au loin dans une petite échancrure sous le pic de Bastan d’Aulon. J’avais oublié cette partie un peu longuette jusqu’à ce que la pente se redresse pour nous déposer sous le sommet. Une dernière pale facile aux reliefs étonnants sculptés par le vent amène au pic Prada. Beau panorama étendu avec de grands sommets bien visibles : Balaïtous, Mont Perdu, Néouvielle, Posets etc. Le Portarras offre une vue plus dégagée sur le bassin du Bastan. D’ailleurs, quatre skieurs descendent dans la petite face SE du pic de Bastan. L’entrée des Gourgues étant bien pelée, nous n’allons même pas analyser la suite et descendons par le même itinéraire, assurés d’un bon enneigement. La première pale alterne neige dure et croutée, occasionnant deux beaux vols planés. La suite est jolie mais dans une neige toujours pleine de surprises qui s’alourdit au fur et à mesure de la descente. Un court portage dans le bois de noisetiers puis nous terminons de maltraiter nos cuisses dans le pré. Malgré les indications d’un randonneur pour emprunter le petit chemin jusqu’à Aulon, nous optons pour la route, faisant office de piste verte jusqu’à la voiture.