Beaux points de vue et contrastes printaniers agréables. Une sortie facile techniquement mais la neige molle et présente rapidement l’ont rendu éreintante !

Date : 2022/04/29
Distance totale : 20 km
Dénivelé positif : 1250 m
Temps de montée : 2h30
Temps de descente : 1h45
Conditions et commentaires : beau.
Difficultés : aucune.

Accès voiture

Accès voiture : parking d'Artigusse. Sur la route des lacs, bien indiqué.

Tracé GPS

Le tracé GPS est consultable ici : https://tracedetrail.fr/fr/trace/trace/181192

- Tracé obtenu grâce à une montre GPS portée pendant la sortie mais susceptible d'avoir été corrigé a posteriori (bug, imprécision, arrêt involontaire, problème de batterie...).
- Les fonds de carte IGN (France) et Iberpix (Espagne et Andorre) sont disponibles en se connectant. Comment se connecter, sélectionner les fonds de carte et autres informations sur le module cartographique : Utiliser la cartographie
- Le dénivelé et la distance indiqués sur tracedetrail sont générés automatiquement en important la trace. Ces informations sont susceptibles de varier par rapport à celles présentes sur les récapitulatifs, qui ont été obtenues à l'aide d'un autre outil. Preuve en est que le dénivelé et la distance sont toujours à considérer à titre indicatif.

 

J’apprécie faire un pèlerinage printanier autour du lac de l’Oule. Cette année, j’y vais plus tôt que les années précédentes et les conditions ne mentent pas. L’enneigement étant correct en cette fin de saison, je trouve la neige assez tôt et autant dire que le regel a été de courte durée voire inexistant. Après le lac de l’Oule que je contourne par la rive droite (donc le côté gauche en montant), j’emprunte un discret chemin juste avant la cabane de l’Oule qui monte sans lésiner. Rapidement après la sortie de la forêt, je trouve la neige et poursuis au jugé par rapport à la carte IGN. À partir du lac Pe d’Estibère (2100 m), je m’enfonce quasi systématiquement jusqu’en haut des tibias, ça devient vite exaspérant. Je vais chercher le moindre caillou et la moindre zone ombragée où la neige a pu rester dure. Néanmoins, l’enneigement est encore conséquent et le paysage bien blanc…

Après avoir dépassé les lacs d’Anglade, j’abandonne mon idée initiale qui était de monter au pic Plat par sa crête NO, celle qui semblait la plus accessible sur la carte. Au regard des conditions de neige et de la progression difficile, je décide de prendre le chemin le plus direct pour aller au sommet. En louvoyant entre les pins, je passe entre les lacs de l’Ours et de l’Île afin de rejoindre la crête S du sommet. Cette dernière est encore partiellement enneigée. Raide au début, elle nécessite de poser un peu les mains au milieu des résineux et des blocs de granit. Difficile de déterminer quel est le sommet principal au bout de ce replat avec ces deux ressauts rocheux séparés par une brèche. Vue privilégiée sur le secteur Bugatet – Néouvielle. Le duo Néouvielle / Ramougn est toujours aussi beau.

Pour rentrer, je suis brièvement la crête NO avant de plonger dans la pente enneigée avec une progression toujours aussi fastidieuse. Je fais un azimut vers le col d’Aumar (2381 m) qui me nargue tout le long pendant que je m’enfonce parfois jusqu’à la taille. Ouf ! J’y suis enfin ! Le descente jusqu’au lac d’Aumar est rapide d’autant plus que la neige est un peu plus ferme. La route a été dégagée par des tractopelles. Les hauteurs de neige sont impressionnantes avec presque deux mètres à certains endroits. Après quelques lacets sur la route, je rejoins le chemin menant au refuge d’Orédon où je croise deux skieurs à qui il reste un peu de portage… Juste après le refuge, un chemin longe le ravin rive droite (délicat si enneigé) pour rejoindre la série de lacets. Le balisage bleu abondant ramène ensuite au parking d’Artigusse moyennant un peu de bitume.