Alors qu’il commence à pleuvoir lors de ma montée dans le cirque du Litor pour aller visiter la crête des Gabizos, repli météo vers le pic du Midi d’Arrens, une autre célèbre vigie du Pays Toy.

Date : 2023/09/15
Distance totale Distance et dénivelé indicatifs. Privilégier ces valeurs plutôt que celles de tracedetrail. : 10 km
Dénivelé positif : 1200 m
Temps de montée Pauses classiques incluses (photo, discussion, collation, manips à ski...) au contraire des longues interruptions (sommet, refuge, sieste...) : 1h25
Temps de descente : 1h10
Conditions et commentaires : couvert, se dégageant.
Difficultés : couloir raide et petite escalade.
Accès : pont d’Ourey
Itinéraire Identification nécessaire pour changer de fond de carte. : parcours et profilGPX

 

Le ciel est couvert lorsque j’arrive à Lourdes mais je mets ça sur le compte du voile matinal post-orages. Or, après quelques minutes sur le chemin du cirque du Litor, il se met à pleuvoir. Quelques minutes d’hésitation puis je décide de faire demi-tour car ce n’est pas un coin où traîner quand c’est humide ou orageux. Je patiente 45 minutes au col du Soulor pour voir la tournure des évènements. Toujours quelques gouttes et un ciel bien menaçant du côté des Gabizos… J’opte pour le pic du Midi d’Arrens ou le pic de Mousquès, plus bas, bien visibles en face et pour lesquels j’ai l’itinéraire en tête. Si ça tourne au vinaigre ça me fera un bol d’air et si ça s’améliore, c’est aussi un bel objectif qui fait partie des 100 plus beaux panoramas proposés par Véron.

L’itinéraire est plutôt simple à suivre : du pont d’Ourey, suivre un chemin qui monte raidement jusqu’à la cabane de Mauvèsi. Après cette dernière, une trace timide part vers le SE et s’élève dans les pentes herbeuses. Plus haut, elle rejoint une sente plus marquée qui s’en va traverser le ruisseau d’Ourey et longer l’ensemble du versant jusqu’au pied d’une croupe plus douce au-dessus du ruisseau de Castillou. Le pic du Midi d’Arrens est désormais visible. Une bonne trace remonte cette croupe herbeuse. Sans aller jusqu’au col de las Capullas, passer sous le piton rocheux du pic Arrouy (cairns) pour remonter un raide couloir cairné jusqu’à une brèche. Le terrain est moyen avec pas mal de gravillons et demande donc un peu de prudence à certains endroits où le faux-pas est déconseillé. Le sommet est défendu par un court passage où il faut poser les mains (II) sur un rocher calcaire convenable.

Je n’ai pas vraiment traîner pour monter, ni pour descendre d’ailleurs. Le ciel commence à se découvrir et le panorama est magnifique notamment vers les Gabizos ainsi que les secteurs du Grand Barbat et du Balaïtous. Dans la vallée, les différents villages sont bien visibles. Je reviens par le même itinéraire après un saut au pic Arrouy, tout proche, avant de descendre avec précaution le couloir pendant lequel j’entends un animal débouler derrière moi. Je me demande ce qui va arriver et surprise, un chien ! Plus bas, je verrai une silhouette en train d’arriver au sommet, qui est sans doute passer par le versant sud. Une bonne solution de repli mais j’avoue que le ciel bleu désormais bien installé est tout de même un peu frustrant.