Modeste sommet visible au dernier moment durant la montée par le val de Rabat, qui est un vallon bien plus tranquille que la plupart des autres accessibles depuis les granges de Lurgues. En altitude, c’était la fournaise habituelle de février !

Date : 2023/02/04
Distance totale Distance et dénivelé indicatifs. Privilégier ces valeurs plutôt que celles de tracedetrail. : 15 km
Dénivelé positif : 1500 m
Temps de montée Pauses classiques incluses (photo, discussion, collation, manips à ski...) au contraire des longues interruptions (sommet, refuge, sieste...) : 2h30
Temps de descente : 1h45
Conditions et commentaires : beau.
Difficultés : quelques pentes un peu raides, jamais longues.
Accès : granges de Lurgues (route régulièrement verglacée l’hiver, chaînes utiles)
Itinéraire Identification nécessaire pour changer de fond de carte. : parcours et profilGPX

 

Nous avons pu monter un peu sur la route blanchie des granges de Lurgues en nous garant au niveau de pont enjambant le torrent, craignant la dernière portion souvent verglacée. Belle ambiance hivernale au départ avec une grosse couche de givre sur la neige encore froide. En bas du pré, juste après la retenue d’eau, un large chemin monte sans faiblir dans les noisetiers puis le long d’une sapinière. Nous restons rive droite (donc à l’ombre) car il y a une bonne trace. Après un court déchaussage, nous sortons de la forêt et passons à proximité de la cabane de Coussitirou (1653 m). Découverte des belles étendues ce beau vallon sauvage. Comme toutes les sorties depuis le début de saison, le paysage est bien blanc mais la couche de neige est peu épaisse et souvent sans sous-couche. Après une traversée, nous rejoignons la superbe cabane pastorale du Cap Détestés ! Elle était fermée mais l’extérieur est un bijou !

Après une autre traversée sous les raides parois de la tour de l’Avays, nous arrivons à un replat où démarre la montée soutenue jusqu’à la crête. Ayant enlevé les vestes depuis un moment, nous transpirons à grosses gouttes durant cette montée en neige de printemps, au début de laquelle nous croisons un couple qui descendra par le même itinéraire. Ce n’est pas la forme des grands jours et j’en bave un peu. En débouchant sur la crête, belle découverte des différents vallons du Pichaley jusqu’à l’Arbizon. La crête est étroite mais praticable à ski. Nous arrivons à une antécime puis suivons la crête avant de porter les skis sur la dernière pente d’éboulis jusqu’au sommet du pic de Montarrouyes. Belle vue étendue. Comme le fait remarquer Julien, le Haut Luchonnais est particulièrement impressionnant avec de nombreux sommets aux allures sévères. Le Mont Perdu est bien visible.

La descente au col suivant est totalement sèche. C’est la porte d’accès vers le petit vallon des tours de Montarrouyet que j’ai reluqué à chaque visite dans le secteur. Une fois en bas du petit cirque, Lucille descend par la gauche tandis que nous optons avec Julien pour un des deux couloirs parallèles. Jolie descente entre les parois, dommage qu’elle ne dure pas plus longtemps ! À l’endroit le plus étroit, c’est à peine quelques centimètres plus large que mes skis ! Puis, de larges pentes dans une neige restée froide nous déposent sur l’autoroute du Portarras, particulièrement fréquentée ce jour. Pour prolonger un peu la journée et parfaire les coups de soleil, nous repeautons pour monter sur les contreforts de la serre d’Auloueilh. Après une partie un peu raide, c’est du classique mais il faut skier très tranquillement car les cailloux sont proches : cabane d’Auloueilh, le fameux goulet, portage dans le bois de noisetiers puis descente par les prés puis la route jusqu’à la voiture où nous retrouvons des notes hivernales.