Le pic de Hourgade offre un magnifique panorama et mérite absolument une visite. Bien qu’un peu longue, cette boucle est un très joli itinéraire plutôt tranquille après avoir dépassé Espingo.

Date : 2022/07/14
Distance totale Distance et dénivelé indicatifs. Privilégier ces valeurs plutôt que celles de tracedetrail. : 20 km
Dénivelé positif : 1850 m
Temps de montée Pauses classiques incluses (photo, discussion, collation, manips à ski...) au contraire des longues interruptions (sommet, refuge, sieste...) : 3h30
Temps de descente : 1h30
Conditions et commentaires : beau.
Difficultés : aucune.
Accès : granges d’Astau
Itinéraire Identification nécessaire pour changer de fond de carte. : parcours et profilGPX

 

Voici quelques temps que je n’avais pas fait une randonnée « classique » : un seul sommet, une boucle, quasiment que du chemin, pas de passage délicat et un peu de monde. Conclusion : ça fait très plaisir également. Pour amener Seb’ en montagne et hors de ses chères vallées du Couserans, j’ai pensé à cette boucle qui correspond à nos impératifs respectifs. J’avais visité le pic de Hourgade depuis Peyresourde lors d’une journée automnale de 2014 où le saupoudrage nous avait éreinté dès le premier lac de Nère. Le panorama était austère et enneigé avec un paysage en train de tirer sa couverture hivernale. Aujourd’hui, les conditions sont bien plus clémentes malgré le nouvel épisode de canicule. En plus du jour férié, c’est probablement pour cette raison qu’il y a déjà énormément de monde sur le chemin du lac d’Oô car la fraîcheur est la bienvenue en ce moment. Au col d’Espingo (1967 m), nous bifurquons vers le refuge pour rejoindre le lac et remonter vers le val d’Arrouge. Le chemin monte d’abord sèchement jusqu’à la cabane (2120 m) puis traverse à flanc l’ensemble du vallon. Après un autre ressaut plus raide, une dernière combe nous dépose au collet surplombant le superbe lac des Hermitans. Le pic de Hourgade se montre enfin alors qu’il n’était pas visible depuis le début de la journée ! Nous rejoignons facilement la sente qui fait quelques lacets dans la pierraille avant de rejoindre la crête sommitale. En passant d’abord à gauche du fil puis à droite (ça passe aussi sur le fil), nous rejoignons facilement le sommet. Il y a déjà 3 personnes et 4+1 autres nous rejoignent ensuite. Vue merveilleuse sur le Luchonnais, le secteur de Clarabide, du Schrader ou encore la longue crête du Lustou au Batoua. A l’ouest, le Mont Perdu, le Vignemale, et le Néouvielle sont visibles. A l’est, seul le Maubermé dépasse d’un voile impressionnant. Nous apprendrons ensuite qu’il y avait un feu de forêt du côté de Tarascon qui a sans doute propagé un voile de fumée.

Pour redescendre, nous dépassons le lac des Hermitans et plongeons vers les lacs de Nère qui s’atteignent rapidement. Au déversoir du dernier lac, nous laissons le sentier principal pour suivre à droite une sente cairnée qui enroule l’ensemble des versants du pic de Nord-Nère jusqu’au couret d’Esquierry (2131 m). Nous avons l’impression de gagner un degré tous les 100 mètres de dénivelé dans la descente. Après un répit dans l’ombre de la forêt, l’air est étouffant dans les derniers lacets herbeux avant de rejoindre les granges d’Astau. Nous accourons à l’une des auberges pour boire cul-sec un soda et nous empiffrer d’une glace ou d’une tarte aux myrtilles.