Boucle tranquille mais assez exigeante au-dessus de l’étang des Bésines, que ce soit d’un côté ou de l’autre. Depuis l’étang, la voie normale du pic d’Auriol que nous avons empruntée à la descente consiste globalement à faire un tout droit dans l’herbe sur 750 mètres de dénivelé. Miam !
Date : 2021/06/19
Distance totale : 17 km
Dénivelé positif : 1400 m
Temps de montée : 2h45 pour le pic d’Auriol
Temps de descente : 1h30
Conditions et commentaires : beau puis averses.
Difficultés : quelques pentes raides.
Accès voiture : L'Hospitalet-près-l'Andorre. Il y a un parking 200 mètres sur la gauche en montant après la centrale EDF. Craignant de ne pas pouvoir remonter la petite route enneigée y menant, stationnement en face de la mairie.
Le tracé GPS est consultable ici : https://tracedetrail.fr/fr/trace/trace/164764
- Tracé obtenu grâce à une montre GPS portée pendant la sortie mais susceptible d'avoir été corrigé a posteriori (bug, imprécision, arrêt involontaire, problème de batterie...).
- Les fonds de carte IGN (France) et Iberpix (Espagne et Andorre) sont disponibles en se connectant. Comment se connecter, sélectionner les fonds de carte et autres informations sur le module cartographique : Utiliser la cartographie
- Le dénivelé et la distance indiqués sur tracedetrail sont générés automatiquement en important la trace. Ces informations sont susceptibles de varier par rapport à celles présentes sur les récapitulatifs, qui ont été obtenues à l'aide d'un autre outil. Preuve en est que le dénivelé et la distance sont toujours à considérer à titre indicatif.
Même s’il surplombe la route pendant quelques temps, le chemin du refuge des Bésines est agréable et bien tracé. À la sortie de la forêt, il oscille ensuite longuement jusqu’à l’étang au milieu des rhododendrons qui commencent à fleurir. Après l’étang des Bésines (1980 m), nous traversons la jasse de Pla jusqu’à la cabane des Bésines puis nous improvisons. Derrière la cabane, nous repérons plus haut un cairn et une vague sente dans les grosses touffes de gispet. Nous conservons cette direction en suivant les quelques cairns qui nous amènent jusqu’à une vaste cabane de berger qui semble assez récente. Nous sommes conscients d’être plus à gauche de la voie normale de l’étang Soula Couloumé mais décidons de ne pas la rejoindre en continuant dans les raides pentes herbeuses. Un peu plus haut, l’étang apparaît en contrebas. Nous traversons un pierrier et remontons hors-sentier vers le point 2601 m. Plusieurs observations. La première : il y a une brèche à droite du pic de l’Estagnas qui amène tout proche du sommet. Je me demande bien comment est la crête ensuite. La seconde : le ciel se couvre très rapidement derrière nous vers l’Andorre et le secteur de Puymorens.
Nous passons le pic des Taulades où la vue s’ouvre vers l’ouest permettant de constater qu’un rideau d’eau fond sur nous. Deux minutes après, quelques gouttes nous accueillent. Des orages étant prévus, je me demande si c’est une bonne idée de continuer pour aller se percher en haut du pic d’Auriol. Pour l’instant, le fond de l’air est très frais et l’atmosphère ne semble pas encore orageuse. Nous poursuivons donc sur la crête à peine découpée et facile. Le pic d’Auriol s’atteint facilement. Vue dégagée mais humide et voilée. Même si le ciel redevient plus ensoleillé, la pluie a eu le temps de mouiller la raide pente herbeuse de la voie normale dans la face SO du sommet. C’est donc avec prudence que nous descendons cette pente raide pour traverser ensuite vers le Roc Malèse. La pente devient ensuite moins abrupte et nous rattrapons un groupe de 3 personnes peu avant l’étang des Bésines où une brève averse s’abat à nouveau. En restant à droite du pierrier, nous rejoignons le sentier quelques centaines de mètres sous le lac. Le soleil brille à nouveau mais les cailloux sont glissants et l’air est moite. C’est tout de même un plaisir de retrouver ce petit goût de haute-montagne avec un printemps majoritairement passé sur le vélo.