Observé depuis l’est, le pic d’Aret est un véritable mastodonte qui domine la vallée de Rioumajou de près de 1600 mètres. Alors que l’hiver tarde à arriver, visite par la voie normale, sauvage et directe.

Date : 08/12/2018
Distance totale : 14 km
Dénivelé positif : 1700 m
Temps de montée : 3h
Temps de descente : 2h
Conditions et commentaires : beau temps, froid, moins de vent qu’attendu sur le haut.
Difficultés : derniers mètres où il faut poser un peu les mains, aucune sinon en l’absence de neige pour la voie normale. Début de la descente hors-sentier parfois raide.

Accès voiture

Accès voiture : route forestière d'Artigues, au-dessus de Tramezaïgues, dans la vallée de Rioumajou. Piste en bon état mais assez creusée, attention aux voitures basses.

Tracé GPS

Le tracé GPS est consultable ici : https://tracedetrail.fr/fr/trace/trace/76644

- Tracé obtenu grâce à une montre GPS portée pendant la sortie mais susceptible d'avoir été corrigé a posteriori (bug, imprécision, arrêt involontaire, problème de batterie...).
- Les fonds de carte IGN (France) et Iberpix (Espagne et Andorre) sont disponibles en se connectant. Comment se connecter, sélectionner les fonds de carte et autres informations sur le module cartographique : Utiliser la cartographie
- Le dénivelé et la distance indiqués sur tracedetrail sont générés automatiquement en important la trace. Ces informations sont susceptibles de varier par rapport à celles présentes sur les récapitulatifs, qui ont été obtenues à l'aide d'un autre outil. Preuve en est que le dénivelé et la distance sont toujours à considérer à titre indicatif.

 

Depuis la route forestière de l’Artigues, une barrière est placée au début d’un large chemin. Prendre le sentier à droite (un cairn) qui grimpe très rudement pour une entrée en matière plutôt violente. Il s’assagit ensuite et sort progressivement de la forêt. Nous entrons dans un véritable frigo coincé entre les imposants et raides versants qui nous dominent. La végétation est givrée et le sol croustille sous nos pas. Nous observons deux cerfs de l’autre côté du torrent puis quatre autres au-dessus de nous et enfin quelques isards. A l’approche du pas de Sarroues, le chemin traverse le torrent et s’élève rapidement rive gauche. Il continue ensuite à longer le versant parfois obstrué par quelques plaques de neige résiduelles passées sans encombre.

Nous arrivons sous le lac de Sarroues et le vent prévu commence à se faire sentir. Nous prenons le temps de nous couvrir. Pour l’instant, les crampons restent dans le sac : il y a encore de nombreux passages dégagés, la neige est plutôt molle et ça monte doucement. Nous filons vers l’E en visant le col entre Aret et Sarroues où quelques sommets se dévoilent enfin. Une bonne sente monte ensuite dans la pierraille et nous passons enfin au soleil ! Devant pendant un instant, j’observe mes compagnons progresser sur fond de sommets enneigés, magnifique ! Le vent et le froid confère à cette dernière montée un caractère alpin. Quelques dizaines de mètres avant le sommet, la crête s’effile légèrement et nous débouchons au sommet. L’imposant cairn protège bien du vent et nous pouvons profiter d’une pause. Le panorama est immense : Néouvielle, Collarada, Vignemale, Munia, Suelza, Lustou, Posets, et même jusqu’à l’Ariège.

Retour par l’arête E : pour cela, nous revenons brièvement sur nos pas puis empruntons l’évidente arête sur notre droite. La suivre sans aucun problème puis la quitter pour descendre hors-sentier jusqu’au fond du vallon en prenant garde aux plaques de neige dure. Après une tentative avortée de descente en rive droite, nous revenons sur le sentier de la montée pour un retour tranquille à la voiture.