le pic d’Arriel est réputé pour offrir un des plus beaux panoramas des Pyrénées. Dommage, la brume matinale aura été trop tenace pour le vérifier mais le Lurien permet de rattraper largement le coup !
Date: 23/07/2017
Distance totale Distance et dénivelé indicatifs. Privilégier ces valeurs plutôt que celles indiquées le profil. : 17 km
Dénivelé positif : 1300 m
Temps de montée Pauses classiques incluses (photo, discussion, collation, manips à ski...) au contraire des longues interruptions (sommet, refuge, sieste...) : 5h30
Temps de descente Pauses classiques incluses (photo, discussion, collation, manips à ski...) au contraire des longues interruptions (sommet, refuge, sieste...) : 2h30
Conditions et commentaires : d’abord nuageux et bouché le lendemain puis se dégageant au Lurien.
Difficultés : hors-sentier, terrain décomposé, court passage aérien.
Accès : caillou de Soques (parking le long de la route)
Itinéraire Profil visible en cliquant en bas à gauche de la carte. Privilégier les valeurs ci-dessus plutôt que celles indiquées sur le profil. : GPX
La veille, visite aux picos de la Frondella, 3000 les plus occidentaux des Pyrénées, par le passage d’Orteig et le refuge d’Arrémoulit.
Au réveil, la météo est similaire à la veille, c’est bâché mais on sent que le beau temps n’est pas loin. Je patiente donc 45 minutes supplémentaires avant de partir pour optimiser mes chances. Je reprends la direction du passage d’Orteig. Avant ce dernier, sur les conseils de la gardienne, je vise au S un col rocheux à gauche du pic du lac d’Arrious et poursuit la crête facile jusqu’à un second col au S. Une sente traverse les éboulis au S du lac d’Arrious jusqu’à buter sur un escarpement mi-herbeux mi-rocheux. Le franchir avec attention (un pas de II) et prendre pied sur une large pente. Je suis dans le brouillard épais et distingue mal l’environnement. Je suis les quelques cairns et aboutis au petit pic d’Arriel (2683 m). Toujours dans la purée de pois, je pars sur une crête au S mais n’arrive jamais au col d’Arriel. Je fais demi-tour et retourne au petit pic d’Arriel. Alors que je m’apprête à descendre au lac d’Arrious pour aller voir s’il fait meilleur au Lurien, une brève trouée laisse apparaître le col au SE. Je le rejoins et remonte en direction du pic d’Arriel (2824 m). J’attends plus de 30 minutes en espérant voir quelque chose mais rien n’y fait. C’est très frustrant car je sens le soleil n’est pas loin.
Ambiance amusante dans la descente du pic d’Arriel, le brouillard est épais et le silence est seulement troublé mais les bruits de bâtons de montagnards qui montent. De retour sous le petit pic d’Arriel, un cairn indique la descente du petit escarpement rocheux empruntée à la montée. Une fois passé, descendre dans les éboulis puis longer le lac jusqu’au col d’Arrious (2259 m). Le soleil est de la partie et le pic d’Arriel semble vouloir se montrer … Dommage. Il reste de quoi occuper la journée et je décide donc de monter au Lurien. Pour cela, je suis l’itinéraire de Philippe Quéinnec : complexe à décrire, il est parfaitement expliqué sur son site : http://philrando.free.fr/Balaitous.html#20120816. Personnellement, je trouve que le dernier couloir menant à la brèche de Gabardères (2700 m env.) est aussi dangereux que délicat, j’étais vraiment content d’en sortir !
Une fois parvenu à la brèche, on rejoint facilement la voie normale du Lurien. Le panorama est magnifique et étendu. Celui du pic d’Arriel est paraît-il plus joli encore mais je ne peux malheureusement pas en juger. Belle descente par la voie normale jusqu’au lac de Fabrèges où un couple de Pau me ramène généreusement à la voiture garé quelques kilomètres plus haut au caillou de Soques. Encore merci à eux !
