Randonnée typiquement couserannaise avec un départ bas et un dénivelé important pour un sommet d’altitude assez modeste, une fréquentation très relative et quelques vestiges miniers sur le parcours.

Date : 2023/08/24
Distance totale Distance et dénivelé indicatifs. Privilégier ces valeurs plutôt que celles de tracedetrail. : 15 km
Dénivelé positif : 1600 m
Temps de montée Pauses classiques incluses (photo, discussion, collation, manips à ski...) au contraire des longues interruptions (sommet, refuge, sieste...) : 2h
Temps de descente : 1h15
Conditions et commentaires : beau.
Difficultés : courte crête escarpée entre l’antécime et le sommet.
Accès : Eylie d’en Haut
Itinéraire Identification nécessaire pour changer de fond de carte. : parcours et profilGPX

 

Itinéraire réalisé en aller-retour à cause de contraintes horaires mais qui aurait pu être facilement fait en boucle par le refuge de l’Etang d’Araing, la cabane de Sans ou encore par le chemin en balcon allant jusqu’au barrage d’Urets. Le GR10 monte efficacement jusqu’au hameau de Bentaillou. Je double quelques randonneurs au long cours sur ce chemin qui monte sans faiblir jusqu’à la traversée horizontale amenant aux baraquements. Le vent siffle dans les poteaux encore debout. Je suis souvent passé ici et je mettais l’impression que des fantômes se cachent au détour des vestiges sur le compte de la météo tourmentée. Or, même avec un grand ciel bleu, le sentiment reste le même. Le chemin est moins raide jusqu’à la serre d’Araing (2222 m) qu’il n’est pas nécessaire de rejoindre.

La mail de Luzes est un sommet secondaire, déporté de la ligne frontalière et facilement identifiable dans le prolongement de la crête de la serre d’Araing. D’abord douce, elle se raidit mais reste facile jusqu’à une antécime où le rognon sommital apparaît à une centaine de mètres. Pour y aller, la dernière section demande un peu d’attention et de poser les mains ici et là en profitant d’une vue plongeante sur le grand bleu de l’étang d’Araing. Le massif de la Maladeta est visible dans l’échancrure entre le pic Blanc du Portillon et le pic de Canejan tandis qu’au-dessus du portillon d’Albe, les innombrables sommets d’Aïguestortes se découpent. Pour le retour à l’antécime, je longe sur les dalles versant S au lieu de rester sur le fil : plus facile et plus rapide ! Durant la descente, l’air frais s’estompe peu à peu et la forêt est une véritable cocotte-minute.