Une journée spéciale pleine de contrastes : l’apparition de la neige à mi-parcours et l’alternance d’éclaircies ont offert une belle atmosphère de haute-montagne. Même si nous n’avons pas pu profiter pleinement du panorama qui fait la réputation du sommet, l’ambiance était parfaite.

Date: 15/11/2014
Distance totale : 10 km
Dénivelé positif : 1300 m
Temps de montée : 2h30
Temps de descente : 1h45
Conditions et commentaires : tourmenté : sommets accrochés avec quelques trouées. Vent froid au sommet.
Difficultés : cheminées un peu raides.

 

Arrivés au parking, l’ambiance est déjà présente : le ciel est changeant et nous constatons sur les hauteurs les quelques chutes de neige qui ont eu lieu ces derniers jours. Le départ du chemin pour l’Arbizon est indiqué par un panneau, impossible de se tromper. Peu avant la cabane d’Espigous, bifurquer sur la droite en direction de celle-ci. Le bon sentier s’élève vers le Nord le long du torrent dans des pentes herbeuses faisant progressivement place aux éboulis. Les pentes Ouest du Pic d’Aulon et la Porte de la Paloume sont enneigées et jouent à cache-cache avec les nuages sombres tandis qu’au loin, la station de Saint Lary est éclairée par le soleil.

A l’altitude 2050 mètres environ, nous franchissons une petite cheminée évidente avant de prendre pied sur un petit plateau où nous rencontrons un isard ainsi que les premières plaques de neige. Au fur et à mesure que nous montons, la neige recouvre de plus en plus les éboulis, facilitant la progression. La couche n’est pas épaisse si bien que les cairns sont toujours apparents et nous mènent tranquillement en direction de la caractéristique brèche d’Aurey. Laisser la brèche sur la gauche puis filer à flanc vers l’Est en direction du sommet dont l’installation météo dépasse au loin. Le chemin disparaît disparaît peu à peu et nous coupons tout droit lorsque nous sommes à l’aplomb du sommet.

Il y a un léger vent glacial qui m’a congelé les mains à la montée et je suis content d’enfiler les gants au sommet. Lorsque nous arrivons, tout est gris, nous sommes dans la brume. Puis, le Pic du Midi apparaît furtivement et le soleil perce partiellement les nuages venant faire scintiller les cairns sommitaux et l’onctueuse couche de neige recouvrant la cime. Au sud, des sommets enneigés apparaissent entre les nuages, nous avons l’impression qu’ils font 6000 mètres d’altitude. Moment magique !

Nous redescendons rapidement par le même itinéraire et retrouvons petit à petit la grisaille jusqu’au parking bien que satisfaits de pouvoir être enfin au chaud.