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Escapade sauvage (comme toujours au-dessus de Salau) sur les contreforts du Mont Rouch à l’ombre de l’une des sections parmi les plus confidentielles de la crête frontalière.

Date : 2025/06/09
Distance totale Distance et dénivelé indicatifs. Privilégier ces valeurs plutôt que celles indiquées le profil. : 18 km
Dénivelé positif : 1800 m
Temps de montée Pauses classiques incluses (photo, discussion, collation, manips à ski...) au contraire des longues interruptions (sommet, refuge, sieste...) : 3h pour Lane des Moulos.
Temps de descente : 2h15
Conditions et commentaires : beau, voilé.
Difficultés : quelques pentes herbeuses raides.
Accès : Salau (parking plus haut dans un lacet au départ de la piste)
Itinéraire Profil visible en cliquant en bas à gauche de la carte. Privilégier les valeurs ci-dessus plutôt que celles indiquées sur le profil. : GPX

Total Length: 0.00 kmMax Elevation: 0.00 mMin Elevation: 0.00 m

Montée à la cabane des Clots de Dessus par le sentier habituel. Le panneau a beau avoir changé il y a quelques années, rendant l’accueil un peu moins austère, la montée est toujours aussi rude. L’étouffante forêt nous fait transpirer à grosses gouttes. Au-dessus, il y a une partie qui est en train de se perdre dans les hautes herbes. Enfin, dernière remarque, le pic de Montaud se reflète dans l’un des laquets de fonte autour de la cabane. Nous montons à l’ombre du pic de Laquet, rapidement accessible, mais que nous laissons pour une prochaine visite. Ce sera un bon prétexte pour visiter le vallon herbeux qui y monte directement depuis la piste de la Plagne !

Nous rejoignons la crête vers 2350 m, descendons de quelques dizaines de mètres pour trouver une sente qui longe l’ensemble du versant (deux névés embêtants) raide et herbeux. Nous parvenons à un replat au pied de la combe montant entre Lane des Moulos et pic des Rouges. Au lieu de remonter cette combe barrée par un névé raide, nous empruntons la face SO à la pente modérée pour rejoindre facilement la crête puis le sommet confidentiel. Sous ce dernier, nous croisons 3 biches bien montagnardes ! Largement obtrué par la crête frontalière, ce n’est pas le panorama du siècle mais on est tranquille et le massif de l’Aneto est tout de même visible.

Crête frontalière jusqu’au cap de Ruhos. En dessous, la traversée à effectuer depuis Lane des Moulos

Pour la suite, l’objectif est de traverser l’ensemble de ce versant jusqu’au tuc du Pis Noir. Depuis le col au sud du sommet, des névés nous permettent de rallier deux laquets successifs, présents sur la carte IGN (en 2025 au moins). Que les isards doivent être tranquilles ici, dans ces reliefs joueurs et complexes. Puis, en restant assez haut, nous absorbons au maximum les oscillations pour passer au tuc du Pis Noir puis au collet bien marqué, porte d’entrée dans le vallon du Pis Noir. Après un crochet pour traverser le torrent, nous revenons au plus près des parois pour paser la barre rocheuse. Plus bas, nous allons le plus possible à droite du vallon pour éviter les rhododendrons et trouver une bonne sente. Juste au niveau des ruines de la cabane de Fontaret, nous suivons une vague trace au-dessus de celle indiquée sur la trace IGN, nous permettant de franchir la crête à proximité d’un énorme cairn faisant office de tourelle. AU-dessus des ruines, la brèche immanquable doit probablement être praticable également. Le sentier du col de Crusous est tout proche : il passe à proximité de la cabane de Saubé pour descendre au sinistre parking des mines d’Anglade dont la route était ouverte ce jour-là. Nous aurions bien fait du stop mais aucune voiture à l’horizon. Ne reste donc plus qu’à se laisser descendre jusqu’à l’épingle du cirque de la Plagne souvent symbole de belles bavantes !