Premier sommet important de la crête frontière du Biros, le Cap de la Pique est défendu par des forêts raides côté français. C’est un sommet qui se mérite qui offre un beau panorama dont nous n’avons pu qu’à moitié profiter en raison des quelques nuages.
Date : 2019/12/14
Distance totale : 15 km
Dénivelé positif : 1550 m
Temps de montée : 3h15
Temps de descente : 1h15
Conditions et commentaires : impression de beau amlgré quelques passages brumeux et certains sommets accrochés.
Difficultés : passages raides dans la forêt et pentes raides enneigées ouvant être délicates pour éviter le bastion rocheux avant le sommet.
Accès voiture : un des parkings (payants) de Gavarnie.
Le tracé GPS est consultable ici : https://tracedetrail.fr/fr/trace/trace/113352
- Tracé obtenu grâce à une montre GPS portée pendant la sortie mais susceptible d'avoir été corrigé a posteriori (bug, imprécision, arrêt involontaire, problème de batterie...).
- Les fonds de carte IGN (France) et Iberpix (Espagne et Andorre) sont disponibles en se connectant. Comment se connecter, sélectionner les fonds de carte et autres informations sur le module cartographique : Utiliser la cartographie
- Le dénivelé et la distance indiqués sur tracedetrail sont générés automatiquement en important la trace. Ces informations sont susceptibles de varier par rapport à celles présentes sur les récapitulatifs, qui ont été obtenues à l'aide d'un autre outil. Preuve en est que le dénivelé et la distance sont toujours à considérer à titre indicatif.
Bon, je ne vais pas me risquer à décrire l’itinéraire menant à la crête frontière puisque c’est parfaitement fait ici : http://philrando.free.fr/Biros.html#20040104. En tout cas, ça monte souvent très raide dans ces forêts peu fréquentés sauf peut-être par les chasseurs. Après une bonne bambée, nous arrivons aux abords du pas de Trentenade après avoir momentanément perdu le chemin sur la fin. Heureusement, la crête est plus douce que la partie précédente, permettant de récupérer un peu. Nous croisons quelques bornes frontières grignotées progressivement par la végétation. Nous passons par le tuc de la Goute (1652 m) encore enveloppé par le brouillard puis arrivons au tuc des Pans (1723 m) où des trouées nous permettent d’observer le Montlude et quelques bribes du Luchonnais. C’est à partir de là que nous rencontrons la neige dans cette atmosphère calme et cotonneuse. La crête frontière ne pose pas de problème en prenant garde lorsqu’il nous arrive de passer au travers de la neige humide : Nico s’y risque et se bloque littéralement le pied sous un rocher, nous obligeant à creuser pour réussir à le débloquer. Nous sommes au royaumes des isards.
Au pas de la Portéule, nous entamons la dernière montée jusqu’au cap de la Pique. C’est très facile au début puis nous venons buter sur une partie rocheuse plus découpée. Nous essayons mais c’est humide, licheneux et assez accidenté, nous forçant à basculer versant S pour longer la crête avec attention sur des pentes enneigées. Nous retrouvons la crête et rejoignons facilement le cap de la Pique (2034 m) qui est ensoleillé. Le panorama est incomplet en raison des nuages qui accrochent ici et là les sommets. La face SO du pic de Crabère semble chargée, austère et inaccessible. Pour rentrer, nous suivons la crête NO, enneigée mais très facile, jusqu’au pas de Salontère (1775 m) avant de dévaler la longue pente jusqu’à la cabane de Salontère (1482 m). Après la cabane, le chemin est large, raide, et ne fait pas dans le détail. Les jours précédents ont été très humides et le chemin s’apparente parfois plus à un torrent. Après une dernière partie moins joli où l’on sent que la route approche, nous finissons par retrouver le parking sans avoir croiser une seule personne de la journée.