Sommets secondaires au coeur du massif de l’Aston assez rapidement atteint depuis le pla de las Peyres. Les plus joueurs s’y aventureront depuis la centrale de Laparan pour une journée bien plus longue.
Date : 2020/05/20
Distance totale Distance et dénivelé indicatifs. Privilégier ces valeurs plutôt que celles indiquées le profil. : 14 km
Dénivelé positif : 1400 m
Temps de montée Pauses classiques incluses (photo, discussion, collation, manips à ski...) au contraire des longues interruptions (sommet, refuge, sieste...) : 1h45 pour la Cabaillère puis 2h15 pour le pic de la Cabaillère
Temps de descente : 1h
Conditions et commentaires : beau.
Difficultés : nombreuses pentes herbeuses raides et hors-sentier.
Accès : pla de las Peyres (route fermée l’hiver, voir inforoute09)
Itinéraire Profil visible en cliquant en bas à gauche de la carte. Privilégier les valeurs ci-dessus plutôt que celles indiquées sur le profil. : GPX
Du parking, un discret sentier grimpe sèchement plein E vers l’étang de Cabaillère (2150 m environ). C’est brutal et équivalent au sentier du Mont Rouch avant la cabane des Clots de Dessus. Juste après la passerelle, quelques cairns indiquent le départ. Parvenu aux abords de l’étang de Cabaillère, je poursuis jusqu’à un laquet anonyme (2208 m). Le sommet de la Cabaillère forme un cirque dans lequel je m’enfonce brièvement avant de monter au plus facile dans les raides pentes herbeuses pour rejoindre la large et douce croupe menant au sommet. Cette vaste crête est bien visible depuis le plateau de Beille. Je continue sans histoire jusqu’au second sommet (2568 m) puis sur la crête qui se complexifie rapidement. Heureusement, une sente raide évite les difficultés versant O jusqu’au collet 2443 m. Vue intéressante en phase avec la position centrale du sommet.
Pour rejoindre le pic de Riet, je vise l’étang de la Peyre en essayant de perdre le moins d’altitude possible. Chaque névé est le bienvenu pour éviter un terrain souvent chaotique (astonien dans le jargon local…). Depuis l’étang, le sommet est alors proche et s’atteint sans difficulté. Durant la montée, magnifique vue sur l’étang Noir des Castellasses, gelé et encore bien blanc. Lors de la jonction facile avec le sommet de Mirabail, je rencontre la première personne de la journée qui fait une boucle similaire. Sans être difficile, la crête reliant Mirabail au pic de Cabaillère est moins évidente. Il faut éviter les parties les plus difficiles à flanc avant de trouver une bonne sente menant ensuite au sommet. Une partie enneigée côté N qui semblait évidente pour éviter une zone découpée de la crête m’a contraint à aller voir de l’autre côté et traverser avec attention de très raides pentes herbeuses. Néanmoins, c’est une très jolie traversée avec une vue plongeante sur les étangs de Mirabail et les pics de la Portaneille en toile de fond.
Je me goinfre au sommet du pic de la Cabaillère avant de partir à la chasse aux névés pour descendre retrouver le sentier de ce matin. Découverte du somptueux et paisible étang Noir de Cabaillère avant de revenir au parking par le sentier de ce matin.