Boucle sans prétention mais qui n’en demeure pas moins charmante, notamment grâce aux très beaux lacs du Picot et du Fourcat.

Date : 2022/10/15
Distance totale Distance et dénivelé indicatifs. Privilégier ces valeurs plutôt que celles de tracedetrail. : 16 km
Dénivelé positif : 1650 m
Temps de montée Pauses classiques incluses (photo, discussion, collation, manips à ski...) au contraire des longues interruptions (sommet, refuge, sieste...) : 1h40 pour la pointe Michel Sébastien.
Temps de descente : 3h15
Conditions et commentaires : beau.
Difficultés : difficultés modérées : un peu de hors-sentier, sentier parfois raide.
Accès : barrage de Soulcem (places le long de la route au niveau de la piste)
Itinéraire Identification nécessaire pour changer de fond de carte. : parcours et profilGPX

 

La pointe Michel Sébastien, située sur la crête N du Malcaras, a été récemment été nommée ainsi en hommage à cet amoureux et figure emblématique de l’Ariège disparu en septembre 2016. Les étangs du Picot sont probablement présents dans bon nombre de guides de randonnée car il y a toujours de nombreuses voitures garées au point de départ. L’avantage, c’est qu’il est possible de s’arrêter à un des quatre étangs, au choix. L’inconvénient, c’est que malgré sa popularité et le bon balisage, le sentier est assez rude. Après avoir doublé un homme accompagné de deux beaux bergers australiens , puis un couple, nous quittons le chemin au niveau du troisième étang (2280 m). Au cours de la montée, la pointe Michel Sebastien est rapidement visible. Pour la rejoindre après l’étang, un couloir facile (quelques cairns) permet de rejoindre la crête puis le sommet. Ce dernier a belle allure depuis le sentier mais n’est en fait qu’une modeste éminence sur la crête N du pic de Malcaras. Vue plongeante vers les étangs du Picot encore à l’ombre. Nous suivons la crête jusqu’au sommet suivant (anonyme, 2792 m) avant de la quitter pour rejoindre le petit cirque dans le versant N sous le pic de Malcaras. Une faiblesse évidente dans la barre rocheuse permet de traverser sans problème vers le col. Nous pouvons observer le Montcalm avec encore quelques traces de neige.

Le début de la descente vers les étangs du Fourcat est assez raide dans le gispet. Puis, le chemin balisé devient plus net et bien cairné. Après avoir longé l’étang de la Oussade et son voisin l’étang Fourcat, nous arrivons à proximité du refuge de l’étang Fourcat, joliment situé sur son promontoire. La bifurcation pour revenir aux étangs du Picot se situe un peu en dessous, indiquée par un fléchage jaune sur un rocher. Après un premier col où le sommet du Picot est au premier plan, nous faisons un aller-retour rapide au sommet des Hommes de Pierre avant de descendre dans le creux du vallon flanqué d’un pierrier pour remonter au col suivant, marquant le début de la descente. Nous entendons l’hélicoptère et j’apprendrai le lendemain le décès accidentel de Jean le Corre, figure du Club Alpin toulousain, non loin de la Pique d’Endron. Même si je ne le connaissais, ce genre de nouvelles remet toujours à sa place.

La descente est un peu abrupte au départ avec quelques passages équipés de câbles qui ne posent pas de problème en suivant sagement le balisage. Nous profitons des superbes vues qu’offre ce retour avec des vues plongeantes vers les étangs d’un bleu profond accompagnés des massifs du Montcalm et de Bassiès en arrière-plan. Nous croisons pas mal de monde, notamment un groupe de filles qui a prévu de bivouaquer vers le refuge de l’étang Fourcat et dont certaines s’inquiètent du chemin après le quatrième étang du Picot. Si vous me lisez, j’espère que tout s’est bien passé !