Rendez-vous avec le Mont Rouch, sommet austère et minéral peu connu, peu fréquenté, peu commode, et très peu reposant. Sauvage et raide, cette ascension est typique du Couserans et mérite d’être réalisée !

Date: 06/06/2015
Distance totale Distance et dénivelé indicatifs. Privilégier ces valeurs plutôt que celles de tracedetrail. : 12 km
Dénivelé positif : 1900 m
Temps de montée Pauses classiques incluses (photo, discussion, collation, manips à ski...) au contraire des longues interruptions (sommet, refuge, sieste...) : 3h
Temps de descente : 1h15
Conditions et commentaires : beau.
Difficultés : aucune mais le chemin est raide.
Accès : Salau (parking plus haut dans un lacet au départ de la piste)
Itinéraire Identification nécessaire pour changer de fond de carte. : parcours et profilGPX

Le mélange de jolies habitations en pierre et d’immeubles destinés anciennement aux familles des mineurs donne au village reculé de Salau une atmosphère particulière. Peut-être est-ce aussi cela qui contribue à conférer au Mont Rouch son caractère austère. Après 1,9 km de piste, un panneau en bois pourri marque le début du chemin. Ce dernier commence à être envahi par la végétation mais reste encore bien visible et avec la pancarte, il est difficile de le manquer.

Le chemin longe le Léziou avant de s’élever progressivement pour sortir de la forêt. L’itinéraire est peu parcouru et il faut parfois éviter les branches et les troncs qui le jonchent. Nous devinons au loin le plateau des Clots de Dessus et pouvons observer la vallée recouverte d’une mer de nuage cotonneuse. La deuxième étape consiste à longer des pentes herbeuses sur un chemin parfois timide mais marqué tout le long. Il n’y a aucune difficulté, y compris pour le mini passage câblé facile et non aérien. Par contre, si le sol est humide l’attention devra être accrue, et si des névés persistent, ça peut alors être délicat selon où ils sont situés. En chaussures de trail, un seul nous a posé problème et nous avons préféré l’éviter à l’aller (la neige était suffisamment ramollie au retour).

La cabane des Clots de Dessus est sympathique : idéalement située, très propre, son odeur de bois apporte de la chaleur. Après cette pause, nous suivons la sente sous le Pic du Laquet pour rejoindre un petit col puis la crête menant au sommet. La dernière partie est cairnée, large et très facile.

Au sommet, deux cairns majestueux, émotion et très large panorama. Nous rejoignons le Mont Rouch d’Espagne, 20 mètres plus élevé que son voisin français. La brèche ne comporte aucune difficulté.

Afin d’éviter de repasser par le même chemin pour descendre, nous empruntons le couloir côté français descendant directement de la brèche : d’abord à flanc sur les rochers puis directement dans la neige molle. A la sortie de cette portion, les pentes enneigées s’adoucissent progressivement et mènent facilement et rapidement à proximité de la cabane. Très bon choix !

La suite de la descente se fera sans histoire : en courant/marchant vite, nous aurons mis 1h15 pour descendre du Mont Rouch.

TOPO123

Itinéraire de descente – Photo prise du Pic de Montaud en juin 2014