En dépit d’un dénivelé raisonnable, une randonnée assez exigente car elle se déroule majoritairement hors-sentier. Un voyage intéressant vers les orris et vallons oubliés du massif de Bassiès.

Date : 2021/10/15
Distance totale : 16 km
Dénivelé positif : 1600 m
Temps de montée : 3h15
Temps de descente : 2h
Conditions et commentaires : beau, légèrement voilé.
Difficultés : long hors-sentier.

Accès voiture

Accès voiture : parking de l'Artigue, dernier lacet en suivant la route après Marc.

Tracé GPS

Le tracé GPS est consultable ici : https://tracedetrail.fr/fr/trace/trace/164767

- Tracé obtenu grâce à une montre GPS portée pendant la sortie mais susceptible d'avoir été corrigé a posteriori (bug, imprécision, arrêt involontaire, problème de batterie...).
- Les fonds de carte IGN (France) et Iberpix (Espagne et Andorre) sont disponibles en se connectant. Comment se connecter, sélectionner les fonds de carte et autres informations sur le module cartographique : Utiliser la cartographie
- Le dénivelé et la distance indiqués sur tracedetrail sont générés automatiquement en important la trace. Ces informations sont susceptibles de varier par rapport à celles présentes sur les récapitulatifs, qui ont été obtenues à l'aide d'un autre outil. Preuve en est que le dénivelé et la distance sont toujours à considérer à titre indicatif.

Montée classique par la vallée de l’Artigue. Après la passerelle, le chemin remonte un goulet en quelques lacets. Deux personnes nous devancent tandis qu’une autre monte vers la raspe de Bassiès. Juste après le goulet, lorsque la pente s’adoucit, nous quittons le chemin principal pour descendre vers le torrent sur une discrète sente. Un cairn indique cette bifurcation. Surprise, de l’autre côté, quelques cairns indiquent le début de la raide montée dans le gispet. Ça grimpe, ça pique et ça glisse. Bienvenue dans l’univers impitoyable du hors-sentier ariégeois. Les orris de Borgne Boucaire (1860 m) sont isolés et mystérieux. Une cinquantaine de mètres après le dernier orri, nous montons dans une entaille rectiligne (bien visible sur la carte) vers le NE. À la sortie, nous filons vers l’E jusqu’aux orris d’Ayguenouilles (2090 m), site charmant à côté d’un torrent tortueux où nous prenons une pause après cette éprouvante montée.

La suite n’est pas non plus de tout repos. Au point 2222, nous quittons le fond du vallon pour rejoindre la crête au N de la pointe du Trou de l’Ours. Du bas, il semble possible de la rejoindre à plusieurs endroits. Le gispet laisse place à un champ de blocs où la progression est laborieuse. Avec le ciel voilé, les pentes granitiques de Bassiès et ses voisins sont un peu tristes. Nous rejoignons la crête via une sorte de cheminée (un peu de II, bon rocher) à quelques dizaines de mètres du sommet. La crête est découpée en bon rocher et évitable versant O. Au sommet, belle vue vers le Montcalm, l’étang de Bentéfarine et le massif de Certascan. La crête jusqu’à la pointe du Parec louvoie entre les blocs. Nous descendons à vue vers les étangs de Bentéfarine en revenant un peu sur nos pas. Pour la suite de la descente, nous commençons par une erreur : celle de descendre dans le premier couloir. Rapidement, nous réalisons qu’il ne correspond pas à nos souvenirs de la sortie à ski au pic Près de Puntussan. Même si ça pourrait probablement descendre grâce au faible débit du torrent, nous le quittons pour traverser vers le suivant que nous reconnaissons immédiatement. La descente est plus laborieuse qu’à ski… Une dernière pente de gispet nous ramène ensuite sur le bon sentier du port de l’Artigue ! Enfin ! Je me suis senti fatigué toute la journée et le hors-sentier commençait à être usant. Juste avant le parking, le petit hameau de Lagréu est superbe.