Les premières lueurs matinales venant lécher les parois de Bassiès et les colorant en une teinte rosée ont inspiré le nom de la Pique Rouge. Assister au lever de soleil depuis la crête est tout aussi magnifique que la vue au sommet. Une première en solitaire !

Date: 07/08/2012
Distance totale Distance et dénivelé indicatifs. Privilégier ces valeurs plutôt que celles de tracedetrail. : 16 km
Dénivelé positif : 1400 m
Temps de montée Pauses classiques incluses (photo, discussion, collation, manips à ski...) au contraire des longues interruptions (sommet, refuge, sieste...) : 3h
Temps de descente : 2h15
Conditions et commentaires : mer de nuages au port de Saleix.
Difficultés : aucune.
Accès : Coumebière
Itinéraire Identification nécessaire pour changer de fond de carte. : parcours et profilGPX

 

Alors que le soleil ne s’est toujours pas levé, je quitte le plateau de Coumebière en direction du port de Saleix (1794 m) qui s’atteint facilement grâce au bon GR. Laisser au N la montée au Mont Ceint et partir vers le S en direction de l’étang d’Alate (1869 m), joli petit étang qui invite à la baignade. Poursuivre sur le sentier balisé qui s’élève doucement. Le soleil surgit de l’horizon alors que j’approche du port de Bassiès (1935 m). Il ne faut pas descendre vers le refuge mais continuer à flanc jusqu’au col de las Fouzes (1944 m). Je continue sur la large crête herbeuse en passant successivement par le pic des Planes (2063 m), le col de Morech (2043 m) puis le cot de Morech (2145 m). La météo est parfaite et je profite seul de cet horaire matinal.

Tandis que le gispet laisse peu à peu place à un univers plus minéral, le chemin s’éloigne de la crête pour rester en contrebas. Le balisage et cairns sont nombreux. L’itinéraire passe sous le pic de Caumale et aboutit au pied du sommet qu’on rejoint par le tracé qui sillonne la caractéristique pente sommitale. La vue sur le massif du Montcalm, juste en face, est magnifique. Je retourne au col de las Fouzes par le même itinéraire. Les quelques marcheurs que je croise sont surpris de voir quelqu’un qui descend déjà. Je décide de rentrer par l’étang de Labant (1597 m) par le versant qui domine le vallon du Garbet. Ca change et ça permet de faire une petite boucle.