Au sud du Biros, entre le Montlude et le tuc de Parros, s’étend un relief assez doux jalloné de pistes, mines, estives, lacs mais aussi de quelques sommets intéressants à visiter. Après un but quelques jours auparavant dans les versants nord de la vallée de Toran, les versants sud plus accueillants m’offriront plus de tranquilité.

Date : 2020/10/13
Distance totale Distance et dénivelé indicatifs. Privilégier ces valeurs plutôt que celles indiquées le profil. : 18 km
Dénivelé positif : 1300 m
Temps de montée Pauses classiques incluses (photo, discussion, collation, manips à ski...) au contraire des longues interruptions (sommet, refuge, sieste...) : 2h30
Temps de descente : 1h
Conditions et commentaires : voilé mais agréable.
Difficultés : aucune.
Accès : Saut deth Pish
Itinéraire Profil visible en cliquant en bas à gauche de la carte. Privilégier les valeurs ci-dessus plutôt que celles indiquées sur le profil. : GPX

Sur la route, peu avant d’arriver, je suis surpris lorsqu’un énorme chat sauvage traverse la route. Je me demande même si ce n’est pas un lynx mais après recherches, la queue du lynx est plus courte que celle observée ce matin. Le sentier de la cabane de Sèrra Sascorjada (1863 m) démarre juste avant le pont à côté du vaste parking sous le Saut deth Pish. Je dérange un cerf majesteux et prend la direction opposée à mon arrivée à la cabane pour monter à flanc dans les pentes herbeuses. Un chemin est indiqué sur la carte mais je ne trouve rien de bien marqué. Dès que le terrain le permet, je pars hors-sentier vers le N et aperçois cette fois quelques biches. La neige est de plus en plus présente mais le terrain est facile. Après avoir dépassé le lac dera Soala (2235 m), je poursuis plein N pour rejoindre la crête au plus facile. Belle découverte des versants S des sommets biroussans.

La crête évidente devient un tout petit peu plus escarpée juste avant la pica Palomera que je suis content d’atteindre après mon demi-tour la semaine précédente. Sans vent, l’estanh de Pica Palomera ressemble à un trou béant. Je continue sur la crête, omnibulé par la silhouette imposante du Maubermé, jusqu’à ce que le tuc des Armeros, soit plein S. Sans en donner l’impression, ce dernier est plus haut que le Montlude. Je rejoins une très large échancrure et remonte la rude pente jusqu’au sommet. La vue vers le S est un peu bloqué par la crête reliant le tuc de Guilhem au tuc dera Pincela. La crête SE du tuc des Armeros est raide mais facile. En allant au plus direct, c’est à dire hors-sentier, je rejoins la piste du coth de Varrados sur laquelle je me laisse longuement descendre (en courant) jusqu’au parking.