Visite de ces deux belvédères de choix sur le pic du Midi d’Ossau et haut lieu des estives de la vallée d’Ossau. Belvédères de choix, en théorie, encore aurait-il fallu que le brouillard nous laisse tranquilles.
Date : 2025/04/13
Distance totale Distance et dénivelé indicatifs. Privilégier ces valeurs plutôt que celles indiquées le profil. : 16 km
Dénivelé positif : 1200 m
Temps de montée Pauses classiques incluses (photo, discussion, collation, manips à ski...) au contraire des longues interruptions (sommet, refuge, sieste...) : 2h10 pour le pic de Chérue.
Temps de descente : 1h
Conditions et commentaires : brume omniprésente.
Difficultés : accès au pic Lavigne un peu escarpé.
Accès : lac de Fabrèges
Itinéraire Profil visible en cliquant en bas à gauche de la carte. Privilégier les valeurs ci-dessus plutôt que celles indiquées sur le profil. : GPX
En nous réveillant au lac de Fabrèges, nous sommes surpris de voir que la pluie annoncée n’est pas là. À la place, une vague brume accroche les flancs des forêts et flotte au-dessus du lac peu rempli en raison des travaux en cours sur le barrage. Tant pis pour la vue, nous conservons l’idée initiale du pic Lavigne et du pic de Chérue. Pour rejoindre le départ depuis le départ du téléphérique de la station d’Artouste, nous suivons de suivre le GR qui descend sous le barrage, rejoint la route qu’il faut suivre ensuite sur un kilomètre jusqu’au parking classique du pont de la Sagette. La direction de la cabane de Chérue est bien indiquée et l’itinéraire ne souffre d’aucune ambiguïté. Le chemin est excellent, alternant entre lacets et sections raides plus éprouvantes. À la sortie de la forêt, nous croisons une famille qui a passé la nuit à la cabane (1827 m) dont la cheminée fume encore diffusant une odeur réconfortante tout autour.
Pour aller au pic Lavigne, suivre la sente qui part vers le N, entrecoupée par quelques névés lors de notre passage. Nous croisons de nombreux isards que nous trouvons étonnamment très clairs et trapus. À cause du brouillard, nous allons sur la crête un peu trop tôt, nous obligeant à redescendre au pied d’un ressaut raide dans du mauvais terrain jusqu’au sentier menant au col de Lavigne (1913 m). Une sente bien marquée serpente jusqu’au pied d’un petit ressaut (II) qu’il faut franchir pour arriver sur la courte crête sommitale. Le versant O est vertical et vertigineux : avec la brume, la paroi semble plonger indéfiniment. Nous revenons sur nos pas pour retrouver la crête au moment elle devient débonnaire. Sans visibilité, le pic de Chérue semble ne jamais arriver !
Peu avant le col de Magnabaigt, nous descendons hors-sentier dans le vallon et retrouvons un sentier cairné jusqu’à la cabane de Saoubiste. Sur le versant opposé, nous observons à nouveau des dizaines d’isards. Le chemin, tout aussi bon que celui de la cabane de Chérue, descend jusqu’à la route qui est plus que rébarbative jusqu’au téléphérique d’Artouste car nous avons souhaité partir du logement sans prendre la voiture. En se garant au pont de la Sagette, un sentier relie la cabane de Saoubiste à la cabane de Chérue permettant d’éviter la route. Fin de ce weekend ossalois marqué par une météo maussade mais moins humide qu’annoncée.
Pas de photos pour cette sortie, brouillard tenace !