Malgré son altitude modeste, ce sommet nécessite près de 1400 mètres de dénivelé et illustre tout le caractère rude et sauvage du Couserans. A cheval entre la vallée d’Ossèse et de Salau, c’est un magnifique belvédère.

Date: 07/05/2016
Distance totale : 15 km
Dénivelé positif : 1400 m
Temps de montée : 2h45
Temps de descente : 55 min
Conditions et commentaires : quelques nuages mais impression de beau temps.
Difficultés : aucune.

 

Du hameau, le Mont Valier dépasse de l’échancrure du col de Pause et impose encore une fois toute sa masse. La cime encore enneigée tranche avec les prairies verdoyantes. L’ascension se déroule en 2 parties distinctes : tout d’abord, nous suivons le GR10 jusqu’au Col de la Serre du Cot (1546 m). Le très bon chemin monte en quelques lacets jusqu’à Rouzé-d’en-haut et continue de manière régulière jusqu’au col. En passant près d’un groupement de granges détruites au milieu des bois, on devine qu’il n’y avait ici que des zones cultivées qui ont été progressivement avalées par la végétation. Du col, après une visite à la cabane du Tuc, nous empruntons la large crête débonnaire où un seul névé subsiste. Après un travail relativement concluant de gros oeuvre sur une corniche, passage au Pic de la Tèse (2254 m), au Cap de Mont Sain (2276 m) puis au Pic de Soubirou (2277 m).

Malheureusement, le haut des sommets frontaliers est dans les nuages : Certascan, Montabone et Monts Rouch peinent à pointer le bout de leur sommet. Après le Pic de Soubirou, la crête semble continuer sans histoire jusqu’au Pic de l’Arrech et au col de Crusous d’où l’on rejoint facilement le Cap de Ruhos. Il y a une très belle (et longue) boucle à faire. Nous descendons par le même itinéraire et observons un grand troupeau de brebis sur le Tuc de Peyre-Mensongère synonyme de l’arrivée progressive de l’été.

Bon entraînement pour Val’ dans l’optique de son trail en Italie et petite mention au Festival des 1000 Pagaies à Seix : il est plaisant de voir des manifestations comme celle-ci dans les vallées du Couserans.