Sommets emblématiques de l’Ariège, le Pic de Saint-Barthélémy et le Pic de Soularac offrent une vue lointaine mais étendue sur les montagnes de l’Ariège. Il existe de multiples itinéraires pour y accéder, nous sommes montés depuis la piste du Sarrat du Bosquet.

Date: 18/04/2015
Distance totale Distance et dénivelé indicatifs. Privilégier ces valeurs plutôt que celles de tracedetrail. : 17 km
Dénivelé positif : 1200 m
Temps de montée Pauses classiques incluses (photo, discussion, collation, manips à ski...) au contraire des longues interruptions (sommet, refuge, sieste...) : 3h15 pour le pic de Saint-Barthélémy.
Temps de descente : 3h30
Conditions et commentaires : plutôt beau mais bien voilé.
Difficultés : aucune.
Accès : route de la carrière de talc
Itinéraire Identification nécessaire pour changer de fond de carte. : parcours et profilGPX

 

Nous suivons la piste principale jusqu’à la cabane de la jasse de Sédars (1652 m). Pour gagner du temps, il aurait été possible et judicieux de couper dans les bois en longeant le ruisseau de Sauquet.

De la cabane, au lieu de rejoindre le col de Girabal encore bien enneigé, nous montons hors-sentier sur le sarrat de Bertenac et retrouvons le chemin balisé menant au Pic des Bugarels (2222 m) puis au Pic de Saint Barthélémy. Il reste un peu de neige sur la pente terminale peu raide qui n’oppose aucune difficulté. Au sommet, la différence d’enneigement entre les versants nord et sud est bien visible.

Descente totalement en neige vers le col du Trou de l’Ours (2215 m) puis montée en 30 minutes au Pic de Soularac offrant une belle vue sur son voisin 20 mètres moins élevé. Le ciel vire peu à peu au bleu et offre de belles lumières. La crête est facile et le cheminement clair, ce qui doit être bien être différent en présence de neige.

Pour descendre nous suivons la crête sud, itinéraire traditionnel depuis la Carrière de Talc. Nous coupons ensuite les lacets de la piste puis rejoignons la route et enfin la voiture. Comme l’a fait P.Quéinnec, il existe une possibilité plus intéressante et directe : sur la crête sud après le Pic de Soularac « viser plutôt la croupe déboisée qui forme la rive gauche du vallon de Fontronne » puis rester dans la hêtraie avant de retomber sur la piste du départ.

Le temps passé à la descente peut paraître long. En plus d’avoir pris notre temps, la portion entre la crête sud et la route fut très longue, nous avons hésité mais aurions du effectivement couper par le vallon de Fontronne.