Emblématique sommet de la Haute-Ariège, le Pic de Rulhe s’intègre magnifiquement dans un environnement minéral très esthétique constitué de crêtes découpées et de nombreux étangs.

Date: 13/06/2015
Distance totale Distance et dénivelé indicatifs. Privilégier ces valeurs plutôt que celles de tracedetrail. : 12 km
Dénivelé positif : 1100 m
Temps de montée Pauses classiques incluses (photo, discussion, collation, manips à ski...) au contraire des longues interruptions (sommet, refuge, sieste...) : 2h
Temps de descente : 1h45
Conditions et commentaires : atmosphère grise mais impression de beau temps.
Difficultés : couloir(s) d’accès raide(s).
Accès : pla de las Peyres (route fermée l’hiver, voir inforoute09)
Itinéraire Identification nécessaire pour changer de fond de carte. : parcours et profilGPX

 

L’itinéraire du Pic de Rulhe est clair et évident. Dès le départ, le chemin du refuge est fléché : ce dernier s’élève rapidement au dessus de l’Aston avant de rejoindre la cabane de Garsan autour de laquelle les vaches peuvent profiter du grand plateau verdoyant. D’ici, le refuge est en vue et s’atteint rapidement par un bon sentier filant vers l’est. Il est tôt et tout le monde semble endormi à l’intérieur.

Nous nous éloignons du refuge en direction du col des Calmettes. Puis, de multiples cairns nous guident clairement mais rudement vers le Pic de Rulhe. Du col des Calmettes, les possibilités semblent multiples et, une fois le terrain déneigé, ça semble passer tranquillement partout.

Au sommet, le temps est assez nuageux et la méconnaissance du massif ne nous permet pas d’identifier beaucoup de choses. Toutefois, les crêtes, l’environnement minéral et les étangs forment une magnifique ambiance très photogénique.

Pour la descente, encore un itinéraire improvisé. Nous suivons la voie menant à l’étang de Joclar. Mais, après 200 mètres, au diable les cairns : nous empruntons un raide couloir fait de gispet et éboulis (est-il emprunté l’hiver ?) pointant vers l’étang de l’Estagnol. Le couloir s’élargit et nous évitons laborieusement des barres rocheuses en traversant d’imposants chaos rocheux avant de rejoindre progressivement l’étang. Le retour au Pla de las Peyres est ensuite évident.