Grand tour des estanys de Juclar agrémenté de deux sommets plus confidentiels dominant tous les deux le refuge de Juclar. De magnifiques étangs tout le long de cette boucle.
Date : 2025/08/02
Distance totale Distance et dénivelé indicatifs. Privilégier ces valeurs plutôt que celles indiquées le profil. : 19 km
Dénivelé positif : 1500 m
Temps de montée Pauses classiques incluses (photo, discussion, collation, manips à ski...) au contraire des longues interruptions (sommet, refuge, sieste...) : 2h30 jusqu’au pic de la Tosa de Juclar
Temps de descente : 2h15
Conditions et commentaires : beau.
Difficultés : pentes raides autour des deux sommets et courte désescalade évitable en III sur la crête de l’Alt de Juclar.
Accès : pla de las Peyres (route fermée l’hiver, voir inforoute09)
Itinéraire Profil visible en cliquant en bas à gauche de la carte. Privilégier les valeurs ci-dessus plutôt que celles indiquées sur le profil. : GPX
Du parking bondé du pla de las Peyres, montée classique à la collada de Juclar : cabane de Garsan où il faut quitter l’itinéraire du refuge de Rulhe, traversée du plateau et enchaînement des étangs : Estagnol et étang de Joclar. Les lumières sont superbes autour de l’Estagnol avec des brumes légères qui dansent au-dessus de l’eau calme. Il y a pas mal de groupes aux abords de la frontière. Ce secteur de la collade de Juclar et du col d’Albe est vraiment un de mes endroits préférés dans les Pyrénées : sommets assez découpés et enchaînement d’étangs, c’est somptueux ! Pour rejoindre facilement la brèche entre le pic et le cylindre d’Escobes, il faut prendre la direction du col d’Albe, sans hésiter à bien monter pour quitter ensuite le sentier. Quelques cairns sont présents à l’ombre des raides parois du pic d’Escobes. Une dernière pente raide permet de découcher à la brèche où je rencontre une cordée entamant la première longueur de la voie normale du cylindre d’Escobes. Le IV de la première longueur ne paraît pas sévère et me provoque une micro hésitation pendant quelques secondes.
Estagnol et pic Nègre de Joclar
Je traverse le petit cirque rocheux avant de trouver une sente dans le gispet raide permettant de rejoindre facilement la crête. le pic de la Tosa de Juclar est désormais bien visible. Je bascule sur l’autre versant pour une traversée facile jusqu’à un col entre le pic de Siscaro et le premier objectif du jour. Enfin, je rejoins les abords du sommet par une traversée dans le versant S. Le secteur des pics de Rulhe et d’Escobes est superbe avec toutes ces pointes élancées. Pour descendre au refuge de Juclar, la crête N est parfois raide mais ne pose pas de problème. À la fin, il faut louvoyer entre gispet et blocs de granit avant de profiter d’une collation au refuge en cherchant l’ombre.
Sur la carte IGN espagnole, l’Alt de Juclar est indiquée deux fois sur la crête découpée au NO du refuge. Un itinéraire est indiqué sur Openstreetmap pour rejoindre le couloir sous le point culminant, c’est à dire le sommet situé au NE. Après le petit barrage, je trouve quelques cairns dans les pentes faciles de rhododendrons jusqu’à un laquet. Un groupe de 4 personnes est en train de remonter le couloir bien visible : encordement, discussions fortes, tout ça paraît bien laborieux. Le couloir se remonte facilement sur de grandes marches herbeuses jusqu’à la brèche depuis laquelle le sommet s’atteint sans problème. Pour aller au port de Fontargente, je devine une sente d’animaux qui passe sous la frontière. Au lieu de revenir sur mes pas pour longer facilement la crête, je poursuis sur le fil. Après une partie facile avec quelques pas de II, une désescalade est plus raide avec un relais de rappel bien fourni en cordelettes. Ce n’est pas bon signe. Or, la première partie de la désescalade est évitable en revevant sur mes pas pour traverser une petite vire puis la deuxième partie est possible (III). Après une courte portion sur le fil, un passage est possible en descendant un couloir raide avant une traversée en terrain à isards.
Estanys de Juclar et pic d’Escobes
La suite de la descente jusqu’au port de Fontargente (2268 m) est facile, marquée de quelques cairns. Descente classique jusqu’au parking par le chemin qui fait un détour dans la coume de Varilhes. Évidemment, beaucoup de monde partout, des étangs jusqu’au parking alors que j’avais été tranquille jusqu’alors : jamais loin des sentiers fréquentés mais en coupant par les chemins de traverse.