A l’instar du Pic de Saint-Barthélémy ou du Pic des Trois Seigneurs, le Pic de la Calabasse fait partie de ces sommets d’avant-chaînes ariégeois qui offrent une vue très étendue … quand la météo le permet !

Date: 23/05/2015
Distance totale Distance et dénivelé indicatifs. Privilégier ces valeurs plutôt que celles de tracedetrail. : 10 km
Dénivelé positif : 1100 m
Temps de montée Pauses classiques incluses (photo, discussion, collation, manips à ski...) au contraire des longues interruptions (sommet, refuge, sieste...) : 2h20
Temps de descente : 55 min
Conditions et commentaires : nuageux et humide. Ambiance austère.
Difficultés : aucune.
Accès : route forestière de Rouech
Itinéraire Identification nécessaire pour changer de fond de carte. : parcours et profilGPX

 

C’est un sentiment partagé que de commencer à marcher en sachant pertinemment que la vue sera bouchée au sommet, mais l’on croit toujours à la trouée miraculeuse ou à l’éclaircie salvatrice.

Je garde le moral et suis la piste de l’Herbe Soulette qu’il faut quitter au deuxième lacet pour emprunter un petit chemin assez raide et plus ou moins marqué. Le chemin monte dans la forêt avant de traverser un petit ruisseau (une passerelle est indiquée sur certains topos mais elle ne semble plus être présente). Puis, à la sortie de la forêt, la sente s’élargit et se transforme en large bande herbeuse aboutissant au col de l’Herbe Soulette.

Le brouillard est dense et je ne vois pas à plus de 30 mètres. Je me trompe de sens et prends beaucoup de temps à trouver la grande croix (25 minutes à tergiverser) qui marque le col et le début de la crête menant au pic. Un coup de vent chasse légèrement le brouillard et me permet d’apercevoir enfin la suite de l’itinéraire.

La crête est facile et le cheminement clair. Au fur et à mesure de la montée, le vent forcit et le froid est de plus en plus piquant à tel point que l’ambiance en devient apocalyptique à partir de 2000 m : neige au sol, rafales violentes, herbe gelée, brouillard. Je trouve même un livre de randonnée égaré par quelqu’un : lugubre. Au sommet, évidemment, pas de trouée miraculeuse ou d’éclaircie salvatrice !

Dans ces conditions, je ne tente pas la boucle traditionnelle et redescend par le même itinéraire jusqu’au col de l’Herbe Soulette. Au flair, je quitte très rapidement la piste pour couper les longs lacets. Je trouve un vieux chemin cairné partiellement envahi par la végétation que je continue à couper pour aboutir rapidement à la voiture.