Ascension solitaire de ce sommet isolé durant laquelle j’ai pu découvrir l’étrange ambiance lunaire régnant au Port de Cauarère et la vue magnifique qu’il offre sur le massif de Bachimale.

Date: 04/10/2014
Distance totale : 15 km
Dénivelé positif : 1550 m
Temps de montée : 3h00
Temps de descente : 1h45
Conditions et commentaires : beau.
Difficultés : aucune.

 

J’apprécie évoluer seul en montagne, mais alors, une bonne vieille piste dans la nuit noire et dans le silence sans savoir quand ça va s’arrêter, ce n’est vraiment pas le meilleur moment. Arrivé à l’hospice de Rimoumajou, de nombreux chasseurs semblent se diriger vers le port d’Ourdissétou.

De mon côté, c’est le port de Cauarère (25626 m) qui m’intéresse. Pour le rejoindre, traverser successivement deux passerelles puis s’élever raidement dans la forêt. Le chemin reste à proximité du torrent et sort progressivement de la forêt (1900 m). Alors que le port de Cauarère est en face, je ne me pose pas de question et suit le chemin le plus marqué qui file vers la droite sans traverser le ruisseau de Millarioux. Je m’élève et comprends que je suis sans doute en train de faire un détour. En effet, le chemin part en direction du port de Madèra avant de revenir progressivement à flanc vers le port de Cauarère. J’ai trouvé cette portion très longue et m’en serais bien passé.
Pour emprunter l’itinéraire le plus rapide, lorsque le sentier sort des bois, il faut en fait suivre une sente qui traverse le ruisseau de Millarioux puis rejoint une zone d’éboulis pour aboutir au port de Cauarère. C’est beaucoup plus direct !

Du port, suivre une sente marquée qui flirte avec la crête jusqu’au Pic de Cauarère (2901 m). Le Pic de Batoua (ou Pic occidental de Culfreda) est en vue et se laisse facilement gagner. Je fais un aller-retour aux Pics central et oriental de Culfreda avant de revenir faire une longue pause au Pic de Batoua. L’itinéraire de crête jusqu’au Pic de Lustou est réputé long mais le réaliser doit être gratifiant, à retenir. Par ailleurs, le massif de Bachimale est très beau : que cette longue crête est tentante … Elle fera assurément l’objet d’une visite !

Pour la descente, une fois revenu au port de Cauarère, je ne reprends pas ma variante de ce matin mais le chemin le plus direct. Les éboulis fins permettent de dévaler la pente facilement, à tel point que la sensation est étrange lorsqu’il s’agit de marcher à nouveau sur un chemin normal.