Le pic Costallat est le point culminant de la longue crête entre le col du Tourmalet et le col de Sencours. Avec le pic du Tourmalet, il offre de multiples possibilités à ski de randonnée.
Date : 2025/11/29
Distance totale Distance et dénivelé indicatifs. Privilégier ces valeurs plutôt que celles indiquées le profil. : 18 km
Dénivelé positif : 1600 m
Temps de montée Pauses classiques incluses (photo, discussion, collation, manips à ski...) au contraire des longues interruptions (sommet, refuge, sieste...) : 2h10
Temps de descente : 2h10
Conditions et commentaires : beau puis voilé.
Difficultés : courtes pentes raides, crête potentiellement cornichée.
Accès : la Mongie (choisir le parking du haut ou du bas selon l’itinéraire)
Itinéraire Profil visible en cliquant en bas à gauche de la carte. Privilégier les valeurs ci-dessus plutôt que celles indiquées sur le profil. : GPX
C’est un démarrage assez précoce de la saison de ski de randonnée avec un enneigement correct pour une fin novembre. Après une sortie en mode « tricotage » à Peyragudes, où il n’y avait pas grand chose de praticable à part les pistes, direction les Hautes-Pyrénées où l’enneigement semble meilleur. Comme la veille, un voile assez épais est prévu et je me rabats donc sur la Mongie (encore fermée) alors que l’idée initiale était d’aller au pic de Léviste depuis Hautacam. Finalement, la luminosité fut tout à fait correcte. L’itinéraire parcouru reprend largement celui que nous avions suivi pour aller au pic du Midi de Bigorre puis descendre le couloir du Dièdre d’Oncet.
Montée dans la coume Lonque et courte descente dans la coume de Sencours où une bonne trace remonte vers la courade Verde. Le pic du Tourmalet est bien tracé mais il n’y a rien du côté du pic Costallat. Au lieu de rejoindre le col entre les deux sommets, je décide d’aller à la courade Verde pour descendre de quelques mètres sur l’autre versant et rejoindre une jolie brèche sur la crête N du pic Costallat face à l’écrasant pic du Midi de Bigorre. De cette brèche, il n’est pas possible de descendre dans le versant O à cause de petites barres. Crampons et skis sur le sac, je suis la crête en direction du pic Costallat : après une petite traversée malcommode, la crête est très cornichée et formée de gros amas de neige sans consistance. Je préfère renoncer à moins de cinquante mètres du sommet. Dommage, le couloir O me tendait les bras.
À l’endroit où je fais demi-tour, une vieille trace indique que la descente est possible. Or, je suis seul, le soleil y tape fort et la neige s’est considérablement alourdie comme en témoigne la descente de deux skieurs qui font demi-tour plus bas. C’est vraiment frustrant de ne pas basculer directement dans la coume d’Oncet. Retour à la brèche, descente expéditive dans la coume du Pic, col de Sencours et descente à Super Barèges avant de remonter au col du Tourmalet puis en haut du télésiège de Coume Lonque pour prolonger un peu le plaisir. La différence d’enneigement est impressionnante entre les vallons bordant le pic du Midi de Bigorre et ceux de l’autre côté (bat d’Ourdis, coume de Porteilh, Quatre Termes) qui semblent soufflés. Pas mal de monde à la Mongie, c’est l’effervescence du début de saison.
