Modeste sommet, le Petit Gabiédou est davantage fréquenté par les brebis que les humains. Même s’il est à l’ombre du Mounherran, le mont Perdu est bien visible au-dessus de la brèche de Tuquerouye.

Date : 2025/08/08
Distance totale Distance et dénivelé indicatifs. Privilégier ces valeurs plutôt que celles indiquées le profil. : 8,5 km
Dénivelé positif : 950 m
Temps de montée Pauses classiques incluses (photo, discussion, collation, manips à ski...) au contraire des longues interruptions (sommet, refuge, sieste...) : 1h20
Temps de descente : 55 min
Conditions et commentaires : beau puis rapidement orageux.
Difficultés : courtes pentes (très) raides.
Accès : lac des Gloriettes (route fermée l’hiver, voir inforoute65)
Itinéraire Profil visible en cliquant en bas à gauche de la carte. Privilégier les valeurs ci-dessus plutôt que celles indiquées sur le profil. : GPX

Après une matinée de télétravail, ce court itinéraire est idéal pour occuper l’après-midi avant l’arrivée des orages. En résumé : montée par la voie des Passades et descente par la voie Poulou, les deux sont illustrées ici avec un schéma. Les contreforts du Petit Gabiédou dominent élégamment le lac des Gloriettes mais le sommet n’est pas visible. Suivre temporairement le chemin menant à l’auberge du Maillet. La voie des Passades est constituée d’une vire herbeuse immanquable qui coupe les barres calcaires. Le mieux est de profiter le plus longtemps possible du sentier pour traverser facilement jusqu’à l’entrée de la vire. Elle est assez large et n’a rien à voir avec le pas de Gerbats situé non loin. En revanche, la sortie demande de l’attention notamment le début où la pente est très raide et exposée. Plus haut, la pente s’infléchit légèrement tout en restant soutenue : pas besoin de se baisser beaucoup pour ramasser les myrtilles…

Cirque d'Estaubé

Cirque d’Estaubé

Je traverse ensuite une banquette herbeuse vers le SE où errent quelques brebis avant de repartir au jugé vers le N pour emprunter les pentes débonnaires menant au sommet. Entre temps, le ciel s’est fortement assombri, le tonnerre gronde au loin et il semble pleuvoir vers les Astazous. En suivant brièvement la crête en direction du Mounherran, une pente raide permet de rejoindre le vallon. Plus bas, lorsque les pentes deviennent plus soutenues, quelques cairns font leur apparition. L’itinéraire forme d’abord un Z pour franchir une zone herbeuse plus raide avant de filer vers l’E dans les barres calcaires. Durant la traversée, un caillou dérape sous ma chaussure, me surprend et je lâche mon téléphone que je venais de consulter. Il dégringole les dalles et s’en va sauter la barre rocheuse. RIP.

La sente bien marquée traverse la barre rocheuse pour rejoindre le pierrier puis le grand plateau sous le sommet. Le sentier ramène au lac des Gloriettes sous les grondements du tonnerre qui se sont renforcés. Au parking, c’est l’exode en urgence et la cohue sur la route. La collation dans la jolie grange après le barrage est judicieuse le temps que tout se calme.