Deuxième année de suite où nous allons passer deux jours à ski autour du refuge Wallon ; il ne faudrait pas que cela devienne une habitude … ou pas ! Comme le pic de l’Affron, la Cardinquère est intéressant par sa position très centrale.

Date: 2018/04/21
Distance totale Distance et dénivelé indicatifs. Privilégier ces valeurs plutôt que celles indiquées le profil. : 12 km
Dénivelé positif : 1100 m
Temps de montée Pauses classiques incluses (photo, discussion, collation, manips à ski...) au contraire des longues interruptions (sommet, refuge, sieste...) : 4h
Temps de descente Pauses classiques incluses (photo, discussion, collation, manips à ski...) au contraire des longues interruptions (sommet, refuge, sieste...) : 1h
Conditions et commentaires : beau.
Difficultés : quelques courtes pentes raides.
Accès : pont d’Espagne (parking payant, 8€ en 2024)
Itinéraire Profil visible en cliquant en bas à gauche de la carte. Privilégier les valeurs ci-dessus plutôt que celles indiquées sur le profil. : GPX

Nous remontons les pistes de ski de fond jusqu’au bout du vaste replat et bifurquons vers les lacs d’Embarrat (panneau) au pont du Cayan (1620 m environ). La montée dans le bois est rude : c’est raide et partiellement enneigé. En sortant du bois, nous perdons le chemin sous la neige et rejoignons des pentes plus amicales pour chausser enfin les skis. Après une courte traversée exposée où nous déchaussons, nous parvenons au premier lac d’Embarrat (2076 m). Sans rejoindre le deuxième lac, nous suivons des traces qui partent au S et franchissent un raide ressaut pour aboutir dans le calme cirque de la Cardinquère. Derrière nous, les aiguilles de Castet Abarca ont fière allure et d’autres vallons nous font de l’oeil. Monter tranquillement au col entre les deux sommets de la Cardinquère puis arriver skis aux pieds à la Cardinquère O.

Arrivée à la Cardinquère Ouest et sommets du Marcadau

Arrivée à la Cardinquère Ouest et sommets du Marcadau

En raison de sa position centrale, le panorama est privilégié sur les sommets du secteur. Nous faisons une pause à l’abri du vent légèrement en contrebas puis entamons la descente. La neige est lourde et difficile sur le haut et alterne ensuite avec des passages saupoudrés de sable qui nous freinent. En d’autres termes, ce n’est pas une descente de rêve mais le cadre rattrape largement le tout. En descendant, bien penser à tirer à droite pour éviter de se retrouver dans la forêt dense, skiable mais sportif. Nous arrivons au refuge dont la terrasse est déjà remplie d’espagnols. Petite pause ensoleillée face aux sommets, j’ai hâte de faire les crêtes du coin, notamment la ligne frontalière. Au lieu du vaste dortoir à l’étage, nous héritons d’une petite chambre pour deux. Après un repas partagé dans une belle ambiance, une nuit au calme nous attend, c’est parfait !

Le lendemain, visite à la pène d’Aragon et à la Petite Fache depuis le refuge Wallon.