Excursion dans le massif du montcalm pour un long tour sur les crêtes, dont la bien nommée crête des Roches Sauvages, entre le cap de la Desse et la pointe d’Escasse en passant par la pointe du montcalm.

Date : 2025/07/10
Distance totale Distance et dénivelé indicatifs. Privilégier ces valeurs plutôt que celles indiquées le profil. : 15 km
Dénivelé positif : 1900 m
Temps de montée Pauses classiques incluses (photo, discussion, collation, manips à ski...) au contraire des longues interruptions (sommet, refuge, sieste...) : 3h45 pour la pointe du montcalm.
Temps de descente : 1h40
Conditions et commentaires : beau.
Difficultés : crête aérienne avec passages en III et rocher parfois douteux (PD+).
Accès : parking de l’Artigue
Itinéraire Profil visible en cliquant en bas à gauche de la carte. Privilégier les valeurs ci-dessus plutôt que celles indiquées sur le profil. : GPX

Montée à l’étang Sourd (1937 m) par le sentier classique puis au col évident (2169 m) à l’E de l’étang par une pente qui se raidit au fur et à mesure. Le cap de la Desse est visible au loin mais il reste 400 mètres de dénivelé pour le rejoindre grâce à une vague trace qui serpente entre les ressauts faciles de la crête. La crête des Roches Sauvages a un nom évocateur. Je l’avais mis au même rang que celle reliant le pic de Bugatet au pic Méchant dans le massif du Néouvielle. Finalement, je l’ai trouvé plus limpide et moins exposée. Attention, la progression demande une attention constante et le rocher n’est pas toujours fiable. Aucun rappel n’est nécessaire. Du cap de la Desse, après deux montées et deux descentes raides (II), je viens buter le premier des trois ressauts en III. Le rocher est meilleur et la sortie de ce passage vertical se déroule plutôt sur la gauche. Au milieu de l’arête, il y a une succession d’aiguilles dont la majorité serait évitable par la gauche en traversant des pentes herbeuses très raides. Le dernier passage en III est bien visible de loin avec ses rochers aux couleurs brunes caractéristiques. Pour rejoindre la brèche qui le précède, il est facile de longer la crête sur la droite dans les couloirs d’éboulis faciles. À la sortie marquée par un grand cairn, après une dernière désescalade, il est préférable de franchir le ressaut suivant plutôt que de l’éviter par la droite.

Crête des Roches Sauvages avec le cap de la Desse à gauche

Crête des Roches Sauvages avec le cap de la Desse à gauche

Ensuite, l’arête s’estompe, laissant place à des pentes d’éboulis qu’il faut remonter jusqu’au sommet de la pointe du montcalm. J’ai déjà parcouru la crête entre la pointe du montcalm et le pic du montcalm et file plutôt vers la pointe d’Escasse au-dessus du refuge du Pinet. Du sommet, je peux observer la foule sur la cime de la pique d’Estats. Par le fil ou par le versant N, je rejoins le col à l’O de la pointe du montcalm puis passe légèrement en-dessous du sommet 2816 m après lequel la crête vire brusquement vers le N. Toujours facile, elle descend sèchement vers la pointe d’Escasse défendue par une désescalade un peu plus raide que le reste. Alors qu’il serait possible de descendre plus directement vers le sentier sous le refuge du Pinet, l’appel du soda est trop fort. Pour cela, suivre la crête toujours facile qui plonge vers le refuge et l’étang du Pinet. Si vous descendez plus franchement par le versant N, attention à ne pas envoyer des pierres qui pourraient dévaler jusqu’au chemin. Après une pause à l’ombre sur la terrasse, descente classique jusqu’au parking de l’Artigue.