Souvenirs mémorables d’une de mes plus belles sorties en montagne : un parcours sauvage en solitaire avec l’élégant pic des Gourgs Blancs en point d’orgue et cette vue omniprésente sur le massif des Posets.

Date: 04/09/2016
Distance totale Distance et dénivelé indicatifs. Privilégier ces valeurs plutôt que celles indiquées le profil. : 22 km
Dénivelé positif : 1300 m
Temps de montée Pauses classiques incluses (photo, discussion, collation, manips à ski...) au contraire des longues interruptions (sommet, refuge, sieste...) : 5h30 pour le pic de Gias.
Temps de descente Pauses classiques incluses (photo, discussion, collation, manips à ski...) au contraire des longues interruptions (sommet, refuge, sieste...) : 3h
Conditions et commentaires : plutôt beau avec voile assez important.
Difficultés : crête aérienne (PD+) en rocher correct, lecture, et longs éboulis.
Accès : granges d’Astau
Itinéraire Profil visible en cliquant en bas à gauche de la carte. Privilégier les valeurs ci-dessus plutôt que celles indiquées sur le profil. : GPX

La veille, traversée par la crête du pic du Portillon d’Oô au cap de Seil de la Baque.

J’éteins la frontale peu avant le col du Pluviomètre. De toute façon, la batterie était en train de tomber en rade : heureusement que je ne suis pas parti plus tôt ! Durant la montée, c’est amusant d’observer les lumières qui se dispersent vers différents itinéraires. Au col du Pluviomètre, je vise le port d’Oô en essayant de perdre le moins d’altitude possible. Que de cailloux ! La montée au port d’Oô est croulante mais l’ensemble est tout de même plus stable que celle du portillon d’Oô. Etait-ce seulement possible de faire pire ?

Montée au pic Jean Arlaud par la dalle qui paraît très raide de loin mais se révèle en réalité plus douce : dès le départ, on traverse tout à droite pour ensuite monter sur plusieurs terrasses successives à l’aide de cairns servant de bons points de repère. La descente jusqu’à la brèche des Gourgs Blancs se fait bien jusqu’à un petit mur plus raide (rappel possible) où la désescalade est légèrement plus difficile. Après le pic des Gourgs Blancs, il y a une partie plus découpée où j’hésite quelques instants car je ne suis ni sur le fil, ni sur les itinéraires cairnés un peu plus bas. Je croise deux rappels équipés. Au prix d’une désescalade très moyenne (peu de prises) où mes 1m85 sont à peine suffisants pour trouver des bons pieds, puis d’une traversée aérienne, je rejoins la tour Armengaud et la pointe Lourde-Rocheblave.

Lac de Clarabide avec les Posets au fond

Lac de Clarabide avec les Posets au fond

Après les difficultés, point de vue magnifique sur la crête parcourue dont la photo illustre la couverture du livre de Florian Jacqueminet sur les 3000, malheureusement à contre-jour à cet instant. Visite rapide des pics Camboué et Saint-Saud (crête facile entre les deux) après laquelle je rejoins le port de Pouchergues en traversant au plus simple. Du port, montée facile aux pics de Clarabide puis au pic de Gias qui nécessite une petite escalade sur 50 mètres. Descente directe sous ce dernier pour traverser au plus direct dans les pierriers sous le pic des Gourgs Blancs, jusqu’au port d’Oô.

Du port d’Oô, retour au refuge pour une pause et une collation bien méritées. Je fais la descente après les 3 randonneurs rencontrés durant le repas la veille. Tout au long de cette journée, points de vue fantastiques. le pic des Gourgs Blancs du col du Pluviomètre est dément. Et puis, que dire des Posets ?