Belles ambiances automnales pour ce premier jour autour du refuge Wallon avec la jolie boucle des lacs agrémentée d’une visite au pic de Bernat Barrau et au sévère tuc de Bassia.
Date : 2019/10/12
Distance totale Distance et dénivelé indicatifs. Privilégier ces valeurs plutôt que celles indiquées le profil. : 15 km
Dénivelé positif : 1400 m
Temps de montée Pauses classiques incluses (photo, discussion, collation, manips à ski...) au contraire des longues interruptions (sommet, refuge, sieste...) : 4h pour le pic de Bernat Barrau.
Temps de descente Pauses classiques incluses (photo, discussion, collation, manips à ski...) au contraire des longues interruptions (sommet, refuge, sieste...) : 2h jusqu’au refuge Wallon.
Conditions et commentaires : quelques nuages mais atmosphère agréable.
Difficultés : hors-sentier parfois raide.
Accès : pont d’Espagne (parking payant, 8€ en 2024)
Itinéraire Profil visible en cliquant en bas à gauche de la carte. Privilégier les valeurs ci-dessus plutôt que celles indiquées sur le profil. : GPX
Les barrières sont ouvertes au Pont d’Espagne. Nous allons au Pont de Cayan par la rive gauche, plus sympa que la route. Quelques gouttes nous accompagnent parfois et cesseront heureusement pendant la montée jusqu’à la fin de la journée. Le sentier monte efficacement jusqu’à la sortie de la forêt puis divague jusqu’au premier lac de l’Embarrat (2076 m). Nous laissons la bifurcation fléchée du refuge d’Ilhéou et continuons jusqu’au lac du Pourtet (2422 m). Beau site dominé par les Aiguilles du pic Arrouy et le pic Arrouy tandis qu’à l’E, les Aiguilles de Castet Abarca ont fière allure. Nous faisons une pause repas au lac et apercevons dans une échancrure deux bouquetins. À l’extrémité S du lac, nous quittons le chemin pour viser un col (proche du point 2429 m sur la carte IGN) sous le Soum de Bassia. Nous approchons deux bouquetins à quelques mètres seulement avant que ces derniers ne s’éloignent tranquillement.
De notre côté, nous partons à flanc au-dessus du lac de Bassia jusqu’au col entre Bernat Barrau et Soum de Bassia, défendu par une pente plus raide. La montée au pic de Bernat Barrau est évidente (quelques cairns) et se passe juste à côté du fil, ce qui nous permet en plus d’être à l’abri du vent. Panorama caractérisé ce jour par l’austérité des massifs qui nous entourent : le glacier de Las Néous et le Balaïtous se dévoilent de temps à autre entre les nuages sombres, les flèches altières autour du Grand Barbat semblent inaccessibles, et les faces sombres du Cambalès et de la Grande Fache dominent les lacs d’Opale et de Cambalès battus par les vents. Des ambiances tourmentées que je préfère presque à un grand ciel bleu monotone, même si on ne dirait pas non à un peu de soleil pour nous réchauffer.
De retour au col, nous partons à nouveau à flanc mais en direction cette fois-ci du col au N du Tuc de Bassia. Ayant un peu d’avance, je vais voir de plus près ce dernier qui semble presque inaccessible. Pourtant, une pente raide de gispet permet de prendre pied sur la crête rocheuse que je suis facilement jusqu’au sommet.
Je rejoins rapidement le reste du groupe qui a commencé la descente dans les pentes hors-sentier. Après quelques hésitations et des passages plus raides entre des barres rocheuses, nous retrouvons enfin le sentier au milieu des pelouses et myrtilliers aux feuilles désormais bien rouges. Celui-ci descend tranquillement jusqu’au refuge et passe notamment à côté d’un pin mort avec un tronc d’un diamètre impressionnant. Une fois au refuge, quelques jeux de société et un peu de lecture jusqu’au bon repas. Le refuge est quand même dans un état assez désolant et mérite vraiment d’être réhabilité : les travaux sont prévus depuis quelques temps, mais quand commenceront-ils vraiment ? Soirée très bruyante à cause d’un groupe de jeunes rugbymen (finalement pardonnables) et un groupe de 6-7 quadragénaires dont j’ai plus de mal à comprendre l’irrespect vis-à-vis des randonneurs qui se sont couchés tôt, qui ont marché toute la journée et repartent le lendemain.
Le lendemain, visite ventée au pic Né et à la tuque Blanque avec un retour par les Oulettes de Gaube.
