Après une tentative avortée et substituée par un autre itinéraire il y a quelques semaines, retour dans le Val d’Aran pour fouler enfin ce sommet. Conditions printanières idéales offrant un itinéraire varié et un panorama exceptionnel.

Date: 05/05/2016
Distance totale : 11 km
Dénivelé positif : 1200 m
Temps de montée : 2h20
Temps de descente : 1h15
Conditions et commentaires : beau.
Difficultés : aucune.

 

Magnifique début de journée sous une température douce, sans un souffle de vent et sous l’oeil de deux écureuils jouant sur une branche. Le large sentier part vers le Sud en direction de la cabane deth Pontet (1590 m) et traverse une passerelle à proximité d’une croix rouge. Une fois dans le vallon, nous montons sur une croupe herbeuse où nous rencontrons progressivement la neige jusqu’à un replat dominant le lac de Fontfreda. La pointe parfaite et élancée du Tuc des Hemnes, toujours dans son écrin hivernal contrastant avec la verdure du vallon, a fière allure et est particulièrement photogénique.

Une courte traversée à flanc aboutit à un replat caractérisé par un grand cairn puis une combe bien marquée qui file facilement jusqu’au Port de Vielha (2444 m). Le soleil a déjà fait son effet : globalement la neige porte tout juste et nous nous enfonçons parfois durant quelques mètres, le tout en t-shirt. Au col, la vue se dégage majestueusement vers l’imposant et découpé massif de la Maladeta. Les panneaux « Cabane deth Pontet » puis « Espitau » sont omniprésents jusqu’au col : il est difficile de se tromper d’autant plus qu’on les repère de loin.

Majoritairement enneigée, la crête mène facilement au sommet où est présent un petit abri cimenté. Panorama somptueux : Luchonnais, Val d’Aran, Couserans, Encantats sont de la partie. Les cimes et crêtes du Besiberri sont charismatiques et me confortent dans l’idée d’en faire la traversée dès que les conditions seront bonnes.

Nous descendons tranquillement par le même itinéraire. Un dernier regard sur le Tuc des Hemnes (qui fera assurément l’objet d’une visite !), une visite à la cabane et nous regagnons la voiture. Clin d’oeil à la personne qui a entrepris de déféquer au pied de ma voiture, le long du talus, à 30 centimètres de la portière conducteur, au milieu de plusieurs centaines d’hectares de forêt !