Retour dans le Haut Luchonnais pour une longue et magnifique sortie à la journée. Visite du Pic de Perdiguère, point culminant du massif, immense tas de pierres plus ou moins stables. Enfin, passage par le Pic Royo et la Pointe de Litérole avant une belle traversée aérienne sur les Crabioules.

Date: 11/07/2015
Distance totale : 26 km
Dénivelé positif : 2600 m
Temps de montée : 4h30 pour le Perdiguère puis 1h45 jusqu’au pic oriental des Crabioules.
Temps de descente : 2h15
Conditions et commentaires : plutôt beau, mais sommets accrochés et brumeux. Froid au Perdiguère.
Difficultés : terrain minéral exigeant. Crête des Crabioules très aérienne.

 

Départ des Granges d’Astau sous une brume lourde et moite. Nous sortons de la mer de nuages au niveau de la Coume de l’Abesque avant de rejoindre le refuge du Portillon vidé de ses hôtes du soir précédent. Le moment au refuge me rappelle l’agréable soirée de la semaine précédente.

Pour atteindre le Pic de Perdiguère, nous nous engageons au dessus de l’étang jusqu’à une bifurcation indiquée sur un rocher : « Litérole inférieur » d’un côté, « Perdiguère » de l’autre. Il suffit ensuite de suivre les cairns qui guident vers le vallon de Litérole sur un terrain parfois fastidieux en raison des éboulis. Nous accédons au col supérieur de Litérole grâce à un névé long mais finalement reposant. Le lac de Litérole et le Pic de Maupas jouent à cache-cache derrière les nappes éphémères de brouillard. En restant au plus près de la crête, nous atteignons le Pic de Perdiguère, premier 3000 de la journée. Dommage que le massif des Posets ne soit caché derrière un léger voile.

Pour la suite, retour au col puis cheminement facile sur la crête en passant successivement par le Pic Royo, la Pointe de Litérole puis le col inférieur de Litérole. Depuis le temps que je voulais faire les Crabioules, l’occasion est à saisir ! La voie normale passe par la brèche Mamy : elle se situe au pied du pic occidental, elle est bien visible et marquée au pied par un cairn. Il y a toujours un cheminement facile ne dépassant pas le III et elle est équipée pour faire un rappel. Cependant, comme nous l’avons fait, la descente est aussi faisable sans corde ! Du pic occidental, la crête découpée jusqu’au pic oriental impressionne : réputée pour être aérienne, elle n’est pas difficile (II) mais demande de la concentration et présente quelques pas saisissants. Le retour nous a paru beaucoup plus aisé et rapide : est-ce la réalité ? Nous sommes-nous habitués à l’ambiance ? Je ne sais pas.

Après un retour à la brèche Mamy, puis au refuge du Portillon, descente rapide jusqu’au parking avec une foule croissante au fur et à mesure de la descente. Journée ponctuée par une sympathique collation à l’auberge (Bonjour à la serveuse !).