Longue errance jusqu’au pic de Madamète dans ces vallons tellement proprets qu’ils semblent avoir été aménagés pour les nombreux randonneurs. En partant tôt, on parvient à éviter la foule aussi bien au parking que sur l’itinéraire.

Date : 17/02/2019
Distance totale : 18 km
Dénivelé positif : 1300 m
Temps de montée : 3h45
Temps de descente : 1h30
Conditions et commentaires : beau.
Difficultés : le « mur » dets Coubous avec 30° au départ.

Accès voiture

Accès voiture : parking de Tournaboup. Essayer de commencer tôt et finir tôt pour éviter la circulation.

Tracé GPS

Le tracé GPS est consultable ici : https://tracedetrail.com/fr/trace/trace/81686

- Tracé obtenu grâce à une montre GPS portée pendant la sortie mais susceptible d'avoir été corrigé a posteriori (bug, imprécision, arrêt involontaire, problème de batterie...).
- Les fonds de carte IGN (France) et Iberpix (Espagne et Andorre) sont disponibles en se connectant. Comment se connecter, sélectionner les fonds de carte et autres informations sur le module cartographique : Utiliser la cartographie
- Le dénivelé et la distance indiqués sur tracedetrail sont générés automatiquement en important la trace. Ces informations sont susceptibles de varier par rapport à celles présentes sur les récapitulatifs, qui ont été obtenues à l'aide d'un autre outil. Preuve en est que le dénivelé et la distance sont toujours à considérer à titre indicatif.

 

Arrivée assez tôt au parking de Tournaboup, le personnel en charge de placer les voitures s’active déjà car l’affluence risque d’être énorme aujourd’hui. Nous nous échappons rapidement dans le vallon avant la cohue. A la bifurcation des vallon dets Coubous et d’Aygues-Cluses, les jambes répondent bien pour tout le monde après la sortie de la veille. Nous partons donc sur la grande boucle du pic de Madamète. Nous remontons tranquillement ce vallon long, mais idyllique, jusqu’à sortir de la zone plus dense de pins où le paysage se dévoile davantage. Sans aller jusqu’à la cabane d’Aygues-Cluses assez excentrée, nous suivons une vieille trace passant par quelques croupes jusqu’au lac de Madamète où le pic homonyme apparaît plus loin. Nous atteignons tranquillement le col de Madamète (2508 m).

Nous montons à ski sur la crête E jusqu’à une zone rocheuse où la pente s’accentue légèrement. Je préfère enlever les skis et mettre les crampons qui nous serviront également pour descendre la pente N soufflée du sommet. Nous atteignons la cime en 5 minutes en même temps que 2 skieurs plus rapides mais qui avaient bifurqué dans le vallon d’Aygues-Cluses pour un autre itinéraire de montée. Difficile de détacher les yeux du couple Néouvielle – Ramougn, absolument omniprésent. La chaotique crête E et la pointe du Ramougn ont des allures d’épine dorsale de dinosaure, comme un fossile démesuré du Crétacé. Nous descendons la petite face N à pied jusqu’à un col sans nom bien marqué suivi d’une pause pique-nique bien méritée.

La descente jusqu’au lac dets Coubous (2064 m) est facile : quelques virages et beaucoup de traversées dans un paysage fantastique. Avec un temps dégagé permettant de visualiser facilement l’itinéraire, nous n’avons pas eu à pousser une seule fois pour l’atteindre. Le pic d’Astazou domine fièrement le lac dets Coubous. Son grand couloir a été tracé et deux skieurs s’apprêtent à le descendre. Pour des débutants, le mur dets Coubous est raide au départ (30° au moins) puis d’adoucit ensuite. La neige y est irrégulière : de dure et trafolée en passant par croûtée. La fin de la descente consiste en une grande traversée rive droite. Il faut savourer ces derniers instants de tranquillité avant de retrouver le monde au parking. Encore une belle journée bien remplie. On est si bien là-haut !