A l’ombre de la Munia, le pico de la Robinera jouit pourtant d’une belle vue, lorsqu’il fait beau … Malgré les nuages, bien belle ambiance avec ces croupes herbeuses roussies aux allures de steppes mongoles.

Date: 22/10/2016
Distance totale Distance et dénivelé indicatifs. Privilégier ces valeurs plutôt que celles de tracedetrail. : 8 km
Dénivelé positif : 1100 m
Temps de montée Pauses classiques incluses (photo, discussion, collation, manips à ski...) au contraire des longues interruptions (sommet, refuge, sieste...) : 2h
Temps de descente : 1h15
Conditions et commentaires : nuageux et bouché. Ambiance austère.
Difficultés : crête finale un peu escarpée.
Accès : piste de Chisagues (depuis Campa Petramula ou plus bas selon le véhicule)
Itinéraire Identification nécessaire pour changer de fond de carte. : parcours et profilGPX

 

Paradoxalement, alors que le ciel étoilé m’a accompagné jusqu’à Saint Lary-Soulan, c’est sous un ciel bâché que je débouche du tunnel de Bielsa. Au fur et à mesure que je monte en altitude, la température s’adoucit pour atteindre quasiment 10°C alors qu’elle était négative à Arreau. Juste après l’épingle, un sentier très bien marqué monte sur la gauche (Pancarte : « Glacier de la Munia »). En évitant un ressaut par un grand lacet, il monte tranquillement jusqu’aux abords du collado de las Puertas (2535 m). En chemin, la pluie s’invite durant une vingtaine de minutes avant de s’estomper près du col. Pour autant, le sommet reste accroché.

Ne pas aller jusqu’au col, c’est inutile, sauf si vous voulez vous inviter au milieu des nombreux isards. En effet, dès le point 2460 m une sente permet de rejoindre rapidement le grand pierrier sous l’antécime. C’est de là que le sommet tire son autre nom : pico de las Louseras. Après avoir doublé un couple catalan, le ciel bleu fait furtivement son apparition, mais le plafond est trop haut. C’est donc dans les nuages que j’arrive à l’antécime. Même enneigée, la crête ne pose pas de problème. Dans l’épais brouillard, cette dernière portion m’a paru plus longue qu’elle ne l’est réellement.

Descente rapide par le même itinéraire. Au retour, le soleil est plus présent et vient joliment éclairer le sommet et ses larges pentes offrant des couleurs très dépaysantes dignes des steppes asiatiques.